2 octobre 2025
Brésil – Corruption au parlement : Arrestation d’un ex-conseiller du fils du président Bolsonaro
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Brésil – Corruption au parlement : Arrestation d’un ex-conseiller du fils du président Bolsonaro

L’arrestation par la police civile de l’État de São Paulo de Fabrício Queiroz, ancien conseiller du sénateur Flávio Bolsonaro, fils du président Jair Bolsonaro, pour des actes de corruption, marque la semaine qui se termine aujourd’hui au Brésil.

Fabricio Queiroz aurait utilisé les ressources publiques à son profit ou au profit d’autrui comme l’a fait exactement Michel Martelly avec Jovenel Moise, en 2015 (AgriTrans), en Haïti, le pays le plus corrompu de la Caraïbe.

Samedi 20 juin 2020 ((rezonodwes.com))–Fabricio Queiroz, ancien conseiller du sénateur Flavio Bolsonaro, a été arrêté jeudi à Sao Paulo dans le cadre d’une opération d’enquête sur un éventuel système de corruption à l’Assemblée législative de Rio de Janeiro.

Selon le ministère public de Rio, l’arrestation est due à des mesures de précaution liées à l’affaire connue sous le nom de « rachadinha ». Il est soupçonné que plusieurs fonctionnaires de l’Assemblée législative ont donné une partie de leur salaire au député de l’État d’alors et fils du président du Brésil.

Sur son compte Twitter, Flavio Bolsonaro a déclaré être « calme » à propos des événements de jeudi.

« La vérité prévaudra. Une autre pièce a été déplacée sur le plateau pour attaquer Bolsonaro. En 16 ans de présence au Congrès de Rio, il n’y a jamais eu une virgule contre moi. Le président Bolsonaro a été élu pour tout changer ! Le jeu est difficile », a-t-il déclaré.

Selon l’agence gouvernementale Agencia Brasil, le nom de Queiroz apparaît dans un rapport de la Commission de contrôle des activités financières (COAF), qui a détecté un mouvement inhabituel équivalent à près de 230 000 dollars sur un compte au nom de l’ancien conseiller.

Nico Gonçalves, directeur du Département des opérations stratégiques de police (DOPE) de la police civile de São Paulo, a déclaré à CNN Brasil que Queiroz a reçu les policiers les mains levées et n’a opposé aucune résistance.

« Je ne suis pas armé, soyez assuré qu’il n’y aura pas de résistance. Je vais me rendre. Avez-vous un mandat ? Alors nous nous conformerons à la loi« , a déclaré M. Queiroz, selon le chef de la police. CNN essaie de contacter sa défense.

Plusieurs médias locaux ont rapporté que dans un mémoire déposé en mars 2019, M. Queiroz a affirmé qu’il avait toujours agi légalement et a nié avoir utilisé les ressources publiques à son profit ou au profit d’autrui.

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