Constitution-Art.134-2: Rosny Desroches vole au secours de Jovenel Moise, bientôt Religions pour la Paix, verrions-nous!

un billet de la rédaction

Les deux font la paire …de lunettes sur notre actualité politique, sociale, en fonction de leur orientation politique. En somme, ces portes-paroles patentés et qui s’imposent quand on « push » sur la commande, sont tous les dindons de la farce. En plein cœur de la pandémie, alors que ce régime est accusé de mauvaise gestion, le directeur exécutif à vie de la Société Civile, professeur Rosny Desroches, a retiré son masque pour nous faire redécouvrir son vrai visage ayant subi des modifications depuis la nuit des temps. D’ailleurs, qui lui a demandé son avis quand il n’est membre d’aucun conseil constitutionnel chargé d’interpréter la Constitution ? Nous sommes au temps de covid-19, « ce qui n’a pas fonctionné avant, ne fonctionnera pas maintenant », pour parodier Gary Victor. Sispann !

Pwofesè, l’article 134-2 est on ne peut plus clair. Tout au moins, il faut admettre que le maître n’a pas toujours raison et que l’élève est appelé à le dépasser un jour surtout que depuis le 7 février 1986, il n’y a pas eu de recyclage de déchets d’idées, chez nous.

Débat sur la fin du mandat présidentiel, Rosny Desroches désapprouve l’opposition politique

New York, jeudi 21 mai 2020 ((rezonodwes.com))–En insistant sur le fait que le mandat du président Jovenel Moise prendra fin le 7 février 2021, l’opposition politique, selon le directeur exécutif de l’Initiative de la Société civile (ISC), Rosny Desroches, est en train de cultiver l’indiscipline démocratique. Mais le tweet du 13 janvier 2020 n’avait pour lui rien d’indiscipliné à ses yeux, ont dénoncé les analystes.

Les opposants de Jovenel Moise se font une nouvelle fois rappeler à l’ordre en fixant au 7 février 2021, la fin du mandat présidentiel, en vertu de l’article 134-2 de la Constitution amendée parrainée par le professeur Desroches sous la présidence de Michel Martelly.. L’éternel responsable de l’ISC qui rencontrait la presse, mercredi 20 mai, a encouragé les adversaires politiques du PHTK à cultiver la discipline démocratique, levier incontournable pour aspirer à la prise du pouvoir feignant d’oublier que le président Jovenel Moise supporte ouvertement le parlementaire Juan Guaido qui s’autoproclame président du Venezuela sans passer par des élections.

‘’Je crois qu’ils devront commencer à respecter les exigences constitutionnelles. La loi fixe la durée du mandat d’un Chef d’État, s’il a pris ses fonctions le 7 février 2017, il devra laisser la Palais national le 7 février 2022. J’étais contre le renvoi de certains parlementaires’’ a laissé entendre Rosny Desroches convoquant la presse en plein milieu d’une crise sanitaire difficile à gérer par un pouvoir accusé de corruption et d’exactions sur la population.

M. Desroches qui ne serait probablement pas considéré comme un « salopri » par le premier-ministre de facto Joseph Jouthe, pour de nombreux services rendus au régime, en principe, devait en profiter pour se prononcer et se poser ces multiples questions : Comment un groupe d’hommes aspirants-parlementaires et ou autres pourraient-il arriver à faire confiance à un chef de gouvernement quand à ses yeux le pays n’existe même pas et qu’il n’y a rien à gouverner ? Avions-nous déjà réglé le contentieux Dermalog ? De quel CEP parliez-vous ? Avions-nous déjà entamé les procédures pour un suivi efficace du rapport de la Cour des Comptes sur la dilapidation des $4 milliards de fond de Petro Caribe ? Autant de questions importantes qu’une 51ème législature « améliorée » proposée. Ils ne feront que changer de nom et de patronyme, mais les mêmes basses œuvres à exécuter, selon le plan établi et défendu.

Sur la réalisation des prochaines élections le directeur exécutif de l’ISC a émis des considérations sur un compromis politique devant faciliter la tenue de ces joutes dans un climat pacifique. Rosny Desroches enjoint les secteurs vitaux du pays à s’engager en vue d’anticiper les troubles sociopolitiques susceptibles de conduire le pays vers le chaos. Si compromis il y avait, Haïti n’allait pas se retrouver aujourd’hui sans parlement avec un président qui, par un simple tweet, renouvelle pour 60 jours un état d’urgence sanitaire crucial.

S’agissant de la période post-Coronavirus, le numéro Un de l’ISC appelle le gouvernement à accélérer les mécanismes devant faciliter une relance économique du pays pour prévenir la crise humanitaire annoncée. On aura tout entendu dans ce pays où l’on n’hésite pas à mettre en avant le symbolisme du drapeau et le patriotisme pour ka souse manmèl la pi byen.

Le suivant, « Religions pour la Paix », venez faire vos jeux car M. Desroches n’a pas tout dit, il a remis son masque à la fin. Il y a du virus dans l’air.