Avec cette nouvelle ordonnance prononcée par le doyen du Tribunal de Première instance de Port-au-Prince, Bernard Saint-Vil, le séjour de l’ancien député de la circonscription Delmas/Tabarre, Arnel Bélizaire dans les cachots de la Croix-des-Bouquets sera sans doute prolongé, dénonce Caleb Jean-Baptiste, l’un de ses avocats.
Port-au-Prince, samedi 18 avril 2020 ((rezonodwes.com))–Nouveaux rebondissements dans le dossier de l’ancien parlementaire Arnel Bélizaire arrêté, à Jacmel le 30 novembre 2019. Le doyen Bernard Saint-Vil, selon les révélations de l’avocat Caleb Jean-Baptiste s’est déporté, jeudi 16 avril d’un siège en habeas corpus devant statuer sur l’affaire. En outre, le magistrat, agissant en dehors des exigences procédurales, dénonce l’avocat, a annoncé la désignation d’un nouveau juge en charge d’approfondir l’instruction sur l’arrestation de l’ancien élu de ‘’Ansanm nou fò’’.
La responsabilité de conduire l’instruction a été confiée à la juge Annie Fignolé, a révélé Me Jean Baptiste. Ce choix, critiqué par le conseil de la défense de l’ancien député, suscite également des questionnements sur la volonté réelle des acteurs du système judiciaire, à la botte du PHTK, à voir aboutir le procès.
En outre, des éléments d’informations erronées communiqués, jeudi 16 avril, par le commissaire du gouvernement a.i de Port-au-Prince, Jacques Lafontant affirmant la tenue d’une audience en habeas corpus extraordinaire sur l’affaire renforce encore plus la perception sur une récupération politique du dossier, analyse Caleb Jean-Baptiste.
D’autres parts, les lignes ont très peu bougé en ce qui concerne l’évolution de l’arrestation de son client, souligne l’homme de loi. Hormis 3 comparutions du détenu par devant deux anciens magistrats, aucune suite concluante n’a été accordée.
La désignation, d’Annie Fignolé porte à trois (3) le nombre de juges à travailler sur le dossier. Godelie Joseph et Mathieu Chanlatte se sont déjà déportés à boucler l’enquête sur l’arrestation de l’ancien élu, désormais considérée comme une patate chaude.
Hervé Noël
vevenoel@gmail.com
La chute de l’article laisse a’ desirer. En se referant au dossier du journaliste Jean Leopold Dominique, l’auteur de l’article a un probleme de memoire. En changeant de juge de temps en temps, le dossier traine en longueur, le « militant » continue de rester derriere les barreaux. Et dans le cas du prevaliste Jean Leopold Dominique, le temps joue en faveur des presume’s assassins Mirlande Luberis Pavert… et Francko Camille (le frere de Ronald Kadav Camille). Mwen pap di n al mande ORIEL JEAN. Et l’auteur intellectuel de l’assassinat reste sans faire de bruit, profitant aussi de ses oeuvres: la cocoratisation complete du pouvoir judiciaire.
Quid de l’ancien depute’ Arnel Belizaire, il paie aussi les consequences de ses inconsequences. Un militant n’est pas synonyme de Bouzin. Au moins, Rudy Heriveaux, Marie Carmelle Rose Anne Auguste et tant d’autres, ont choisi leur camp sans regarder en arriere. Yo bwe nan yon sel boutey santi. Ce qui faisait defaut a’ l’ancien depute’ Belizaire, il voulait boire nan tou 2 boutey santo’ yo. C’est ce qui explique un tres peu d’interet pour son cas dans l’opinion publique moribonde qui avait deja du mal a’ se relever apres le K.O. contre Privert II.
Maintenant, il n’est plus question d’edition speciale dans les medias pro-Privert II. Le Covid-19 est a’ l’honneur. Ce qui fait l’affaire du president Jovenel Moise. Les allie’s sont a’ son chevet..