Dimanche de Pâques, 12 avril 2020 ((rezonodwes.com))–Une source médicale a confié à Rezo Nòdwès une rareté de la chloroquine – Nivaquine 100 mg – constatée voire même son indisponibilité dans les pharmacies haïtiennes. Alors quelques semaines auparavant, la pilule amère que SNEM distribuait gratuitement, dans les années ’70, valait le pesant d’or.
Le phosphate de chloroquine qui fait partie d’une classe de médicaments appelés antipaludiques, est utilisé pour prévenir et traiter le paludisme. Il est également utilisé pour traiter l’amibiase. Cependant, ce comprimé qui entre officiellement, après ordonnance médicale, dans le traitement des patients atteints de coronavirus en Europe et aux Etats-Unis, est très recherché sur le marché haitien qui en comptait des milliers de sachets de comprimés, à cause du paludisme toujours à l’état latent dans le pays.
Par ailleurs, selon Wall Street Journal, édition en ligne du du 9 avril, « les médecins chinois qui, pendant des mois, ont traité des patients en première ligne de la lutte de la Chine contre le nouveau coronavirus, ont présenté une évaluation qui donne à réfléchir sur les traitements potentiels, affirmant qu’ils n’avaient pas vu de preuves claires de l’efficacité de médicaments tels que la chloroquine« .
