L’avion a bien atterri à Santo Domingo vendredi et s’est envolé après pour les Bahamas et Haïti
Santo Domingo, samedi 1er février 2020 ((rezonodwes.com))– Un vol avec 11 passagers de nationalité chinoise qui devait arriver à l’aéroport international de Las Américas à Santo Domingo pour faire le plein, s’est vu refuser l’autorisation d’atterrir, car il avait l’intention de laisser l’un des passagers, rapporte la presse dominicaine, samedi.
Cependant, l’avion, en provenance d’Islande vers Aruba des Petites Antilles, a finalement atterri à l’Aéoport Las Americas de Santo Domingo, mais les dispositions arrêtées par l’Institut dominicain de l’aviation civile (IDAC), ont hautement recommandé l’isolement de l’appareil, garé en bout de piste, pendant qu’on a facilité le plein de son réservoir.
Les autorités dominicaines ont fait obligation à l’équipage de garder à bord tous les passagers, sans exception.
Haïti
Après son réapprovisionnement en République Dominicaine, ledit avion est parti pour Port-au-Prince, mais cette déviation de dernière minute est survenue après avoir vainement tenté un atterrissage à Nassau, Bahamas, a appris Rezo Nòdwès.
Les Bahamas, contrairement à Haïti, ont refusé l’entrée des passagers chinois sur leur territoire par crainte de l’épidémie de coronavirus, qui continue de se propager au point que l’OMS déclenche un état d’urgence sanitaire mondiale.
« Ils ne sont pas autorisés à débarquer pour toutes les raisons qu’ils connaissent, la possibilité de transmission de coronavirus » a affirmé de son côté Ernst Renaud, directeur des opérations à l’aéroport international Toussaint Louverture de Port-au-Prince, ajoutant que le vol était originaire de Dubaï avec pour destination finale les Bahamas.
Renaud a indiqué que le vol avait un équipage de 3 membres et de 11 passagers, en majorité des citoyens chinois. Les pilotes n’avaient plus de temps et étaient autorisés à se reposer dans l’avion avec les passagers, a-t-il souligné.
Les pilotes d’avion ont également déclaré que toutes les mesures étaient prises pour éviter que les passagers chinois n’entrent physiquement en contact avec le territoire haïtien.
