Lundi 11 novembre 2019 ((rezonodwes.com))– Le président des États-Unis, Donald Trump, a applaudi l’armée de la Bolivie pour avoir forcé le président Evo Morales à quitter le pouvoir, suite à des allégations de fraudes électorales.
«Les États-Unis saluent le peuple bolivien pour avoir demandé la liberté et l’armée bolivienne pour avoir respecté son serment de protéger non un seul individu, mais la Constitution de la Bolivie», a déclaré M. Trump dans un communiqué.
«Ces événements envoient un signal fort aux régimes illégitimes du Venezuela et du Nicaragua, que la démocratie et la volonté du peuple triompheront toujours», a-t-il ajouté.
Le président bolivien Evo Morales avait été réélu dès le premier tour de l’élection présidentielle du 20 octobre, mais l’opposition, qui conteste les résultats, a lancé une vague de manifestations, qui a rapidement tourné aux violences.
Des incendies de bâtiments publics et de logements appartenant à des responsables du gouvernement ont été enregistrés. Le proche d’un ministre a même été pris en otage, a rapporté le journal RT.
Expliquant vouloir pacifier le pays, Evo Morales a tout d’abord proposé de nouvelles élections afin de lever les doutes, en vain. Lâché par l’armée puis par la police, le président socialiste a finalement consenti à renoncer à son quatrième mandat pour faire cesser les violences. Il a dénoncé un «coup d’Etat civil-politique-militaire».
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