De décembre 1956, à la chute de Paul Eugène Magloire, à septembre 1957, à l’avènement du Dr François Duvalier, six (6) présidents ou junte ou gouvernement collégial se sont succédés au Palais National. En sera-t-il presqu’autant en 2016 ?
A qui profite le chambardement ?
A trois jours de la fin d’un accord rendu obsolète, dès le départ, signé entre trois hommes d’Etat n’étant pas en conflit, l’ancien Sénateur Hector Anacacis prévoit deux scénarios. L’ancien parlementaire et chef de file de LAPHEH, invité de Vision2000 vendredi matin, s’est appuyé sur la formule de 1990 et de 2004 pour le remplacement de Jocelerme Privert,
En effet, pour M. Anacaciss, une grande neutralité dans l’action gouvernementale, est constatée quand en temps de crise, le président de la République est issu de la Cour de Cassation. D’autre part, il voit en président Jocelerme Privert, un dirigeant de fait, au lendemain du 14 juin 2016, si l’Assemblée nationale n’arriverait pas à statuer sur son sort. La formule Enex Jean-Charles, très chère au premier et seul Sénateur de KID, n’a même pas fait l’objet de débat.
M. Anacacis s’est défendu au micro de M. Numa qui a soulevé de fortes controverses dans la position du parti auquel est affilié le candidat Jude Celestin. LAPEH, à travers un document de réflexion rédigé, à l’issue de la publication officielle du calendrier électoral appelant les 54 candidats à venir « confirmer » leur inscription à la présidentielle d’octobre 2016, fait campagne pour un second tour à trois. Une proposition qui ne manquera pas de charmer le PHTK et alliés, s’ils amolliraient leur position stratégique jusqu’au boutisme et jugé irréaliste, commentent des observateurs.
Le G-8, dans leur action de concertation pour trouver une solution viable à la crise qui s’enlise, s’entendait déjà pour trouver 2 candidats à la présidence, a laissé entendre Hector Anacaciss. Il a rappelé qu’à l’instar des élections de 2010, l’ex-président Michel Martelly ainsi que son poulain de 2015, n’était pas en bonne position de prendre part à l’organisation d’un second tour. Il mentionna pour l’histoire la mise à sac et les incendies des institutions publiques dans la Ville des Cayes, sans oublier les saccages à Port-au-Prince en décembre 2010.
Plus loin, selon l’ex-Sénateur du Sud-Est, quatre grandes forces politiques actuelles partagent l’échiquier politique. Elles auraient une capacité de mobilisation et ou de nuisance parallèlement. Ils les a citées nommément sans ordre de grandeur croissante ou décroissante, LAPEH, Lavalas, PHTK et Pitit Dessalines. Pour la première fois, le dirigeant a révélé que la machine montée par Martelly était à l’encontre de son collègue Moïse Jean- Charles que Jude Célestin attendait en vain depuis octobre 2016, pour le second tour.
Toutefois selon le calcul que prône LAPEH, si l’on enlève au 1 million et plus d’électeurs les 628000 votes « zonbis », les 448000 et plus restants, lui donnent droit de parler et d’envisager un second tour à 3, après maintes et discussions politiques constructives. Le poste de PM pourrait aller au Dr. Narcisse tout en assurant d’une coalition pour que LAPEH vienne établir définitivement la paix des rues à travers tout le pays. Et le plus tôt sera le mieux, conclut le Sénateur Anacaciss.
Rezonodwes / cba


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