Il leur a pris quelque 4 jours pour partir à la recherche de ses « sans-papiers », annonce un communiqué de la Direction Générale de Migration dominicaine.
D’un côté, la police nationale d’Haïti gaze, arrête et jette en prison leurs compatriotes pour avoir commis le seul crime de dénonciation d’un pouvoir accusé de corruption, de l’autre, la police dominicaine poursuit les sans-papiers haitiens pour les expulser ensuite vers leur endroit de provenance, l’enfer d’Haïti.
Mercredi 23 octobre 2019 ((rezonodwes.com))–Les opérations d’interdiction de séjour ont été effectuées du 14 au 18 octobre dans les lieux spécifiques, sur instructions du directeur général des migrations, Lieutenant général Máximo William Muñoz Delgado, indique le communiqué précisant que « dans le cadre des actions menées par la Direction générale des migrations (DGM) pour réglementer la présence des étrangers sur le territoire national, des équipes d’interdiction de cette institution sont intervenues dans dix provinces, dans lesquelles 1 392 étrangers ont été arrêtés dont 1200 ressortissants haitiens« .
Selon le rapport de la DGM, les provinces concernées sont les suivantes: Azua, Barahona, Duarte, La Vega, María Trinidad Sánchez, Montecristi, Santiago, Santiago Rodríguez, Puerto Plata et Valverde.
Les interventions ont été effectuées par des agents du contrôle des migrations du DGM, avec l’appui du personnel militaire de l’armée de terre, de la marine et de la force aérienne de la République dominicaine, ainsi que par des représentants du ministère public, ainsi que dans différents secteurs du district national et de la municipalité de Santo Domingo Ouest.
Après le processus de contrôle d’identité, les sans-papiers haitiens, au nombre de 1200, ont été transférés aux points de passage frontaliers de Dajabón, Jimaní et Elías Piña, a révélé la DGM.
