8 décembre 2025
« Marchés d’esclaves » en Libye : l’Afrique s’indigne, Paris manifeste, Haiti se tait!
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« Marchés d’esclaves » en Libye : l’Afrique s’indigne, Paris manifeste, Haiti se tait!

« Des garçons grands et forts » vendus aux enchères pour 1.200 dinars libyens. Un récent reportage de télévision américaine, CNN, montrant des migrants africains vendus comme esclaves en Libye, et largement partagé sur les réseaux sociaux, a suscité des réactions indignées en Afrique, à l’ONU et un peu partout dans le monde




Lundi 20 novembre 2017 ((rezonodwes.com))– Aucune note officielle n`a été transmise à la presse par les pouvoirs de l`état, aucun tweet du président Jovenel Moise n`est venu éclairer l`opinion publique sur la position des dirigeants haïtiens après la diffusion mercredi 15 novembre d`une vidéo de la chaîne de télévision américain CNN montrant une vente aux enchères de migrants noirs comme esclaves en Lybie.

Les parisiens, à l`initiative de Cllaudy Siar et de plusieurs associations, sont descendus dans les rues pour protester devant les locaux de la représentation diplomatique lybienne et demander des enquêtes sur ce scandale et l`arrêt immédiat de ces pratiques barbares.

Le président en exercice de l’Union africaine (UA), le Guinéen Alpha Condé, et le gouvernement sénégalais se sont indignés, tout comme le président nigérien Mahamadou Issoufou, qui a demandé que le sujet soit mis à l’ordre du jour du sommet Union africaine-Union européenne des 29 et 30 novembre à Abidjan. De son côté, le président togolais Faure Gnassingbé parle d’infamie.

Pour sa part, le haut-commissaire des Nations unies (ONU) aux droits humains, Zeid Ra’ad Al-Hussein, a dénoncé, le 14 novembre, la détérioration des conditions de détention des migrants en Libye, qualifiant d’« inhumaine » les accords passés par l’Union européenne avec ce pays.

Mais comment expliquer ce silence radio du coté haïtien, alors qu`Haiti a été le premier pays à conquérir son indépendance en combattant l`esclavage au prix du sang de milliers d`hommes et de femmes?




Mère de liberté, Haiti a toujours prêté main forte à tous ceux qui combattent contre l`oppression. Mais, aujourd`hui, la tendance, semble-t-il, est de se tenir loin des victimes et de se ranger du coté des prédateurs et des oppresseurs. En témoignent les nombreux tweets présidentiels contre le mouvement des Catalans…

sources combinées

5 Comments

  • Nou se Ayisyen patriot 20 novembre 2017

    Si sete Catalogne, jovenel ta vin leve tet pintade li a poul te di la dako ak yo, men yap tounen ak vant eslkav anko en Lybie, li femen danl li pa kondanel. Men fout papa Héroe yo ta leve yo tap fout bat li byen bat vetye.

  • Jérôme Dominique 20 novembre 2017

    Je trouve absolument inacceptables ces événements de ventes d’esclaves en Lybie. Il est encore plus honteux que le gouvernement haïtien ne soit pas monté en première ligne pour attaquer diplomatiquement les positions esclavagistes lybiennes.

  • Mario Caonabo 21 novembre 2017

    Ou poze kesyon poukisa gouvènman Moise/Lafontant an pa di yon mo sou zafè esklavaj nan peyi Lybie? Li bon ke ou souliye tandans gouvènman sa a se aliye li bò kote predatè ak opresè yo, sitou nan zafè Katalòy la ann Espay. Leta Ayisyen an se yon leta esklavajis li menm tou lè nou konsidere Pèp Ayisyen ap viv nan kondisyon sosyal, ekonomik, materyèl ki pa twò lwen lesklavaj la menm. E menm genyen plizyè rejyon ann Ayiti ki rete nan menm eta yo te ye nan tan lakoloni.

    Li dwe klè pou nou tout kounye a, nou anba dominasyon de klas reyaksyonè ki aryere, retwograd, akayik, pase mòd kap kraze peyi a ak Pèp Ayisyen an sistematikman. Nou pa ka atann yon gouvènman ki anfèt konpòte tèt yo kòm nouvo esklav anba nouvo kolon yo pral pran pozisyon kont lesklavaj nan peyi Lybie.

    PÈP AYISYEN AN NAN DWA POU LI LEVE KANPE KONT KONDISYON LESKLAVAJ LAP VIV LA A E PRAN POZISYON KONT LESKLAVAJ NAN PEYI LYBIE TOU.

  • Andwens Sainturne 21 novembre 2017

    Men bezwen renkontre nou

  • Milius Josephh 24 novembre 2017

    Les haïtiens n’ont pas l’habitude à dépasser les guerres de clocher, dans leurs prises de position. C’est tout ce qui explique leur silence sur le marché d’esclaves africains qui se développe en Lybie. Ils ne veulent pas indisposer leurs maîtres, en disant une saloprie abominable aux yeux des esclavagistes qui feraient croire à ces derniers qu’ils ne veulent plus continuer à être des collabos. Et puis, on ne pense pas que ce pays soit bien placé pour avoir des leçons à donner aux autres, compte tenu de l’exode des jeunes vers d’autres cieux, qui ne semble pas émouvoir outre-mesure la classe politique. Un peuple aux prises avec des représentants aussi résiduels que ceux qui sont actuellement aux commandes ne peut en aucune façon espérer mieux.

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