24 heures dans une capitale haïtienne fracturée par la violence armée « programmée », où le gouvernement de doublure peine à rétablir un climat de sécurité, pourtant fondamental depuis l’intronisation de cette équipe. Selon Josué Renaud, un leader des droits humains, » l’équipe gouvernementale collégiale a dans son ensemble échoué à assumer ses responsabilités, malgré le soutien affiché de la communauté internationale ». Cette impuissance contribue à l’aggravation de la crise sécuritaire et à l’enracinement des violences qui fracturent durablement Port-au-Prince et affectent l’ensemble du pays.
À travers une vidéo publiée sur MSN, Indigo Traveller documente 24 heures à Port-au-Prince, révélant une capitale en proie à l’effondrement sécuritaire. La domination des gangs sur plus de 90 % du territoire urbain traduit l’absence quasi totale de l’État et une peur omniprésente qui entrave les déplacements quotidiens. Cette immersion visuelle révèle une fragmentation urbaine profonde, où la population civile reste prisonnière d’une violence endémique, face à une institution publique paralysée.
Si ce témoignage saisissant contribue à sensibiliser l’opinion internationale, il soulève néanmoins des questions sur la représentation médiatique d’Haïti. En concentrant l’attention sur la violence immédiate sans contextualisation historique ni politique, la vidéo risque de réduire la complexité de la crise à une simple dramatique sensationnaliste.
Par ailleurs, elle intervient dans un contexte géopolitique délicat, alors que la mission policière kényane peine à s’imposer face à une insécurité grandissante, soulignant l’échec des réponses internationales précédentes et les défis liés au respect de la souveraineté et à la reconstruction durable du pays.
Cette immersion visuelle, brute et sans fard, renforce les appels internationaux à une réponse urgente, tout en interrogeant l’efficacité des missions de sécurité prévues, comme celle conduite par le Kenya.

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