Le président américain Donald Trump a lancé lundi un ultimatum à son homologue russe Vladimir Poutine, lui donnant « 10 ou 12 jours » pour mettre un terme à la guerre en Ukraine, sous peine de sanctions « très sévères », notamment secondaires visant les alliés économiques de Moscou.
Une déclaration faite lors d’une rencontre avec le premier ministre britannique Keir Starmer, sur le site écossais du luxueux complexe de golf de Trump à Turnberry.
Trump, qui avait déjà fixé un délai de 50 jours à Poutine plus tôt ce mois-ci, a exprimé sa frustration : « Je pensais vraiment que cela allait s’arrêter. Mais chaque fois que je le pense, il tue encore des gens. » L’ancien président devenu président de nouveau a précisé qu’il n’était plus intéressé à poursuivre un dialogue direct avec le chef du Kremlin.
Kyïv a salué « un message de fermeté », alors que la situation sur le terrain reste critique. Par ailleurs, Trump a évoqué la crise humanitaire à Gaza, qualifiant la situation de « réelle famine » et annonçant l’installation de centres alimentaires sans restrictions d’accès.
Le ton martial de Trump tranche avec les enjeux diplomatiques complexes. Pendant que la guerre perdure et que les pressions s’intensifient sur la scène internationale, cette nouvelle sortie présidentielle marque une escalade rhétorique qui pourrait reconfigurer les équilibres géopolitiques autour du conflit ukrainien.

