À l’aube du 221ᵉ matin d’Indépendance, Héritiers dévoyés d’une gloire sans pareille, Levez les yeux, ô leaders sans boussole
- Sous les chaînes dorées des ordres étrangers
Ils se dressent, couronnés de servitude,
Oubliant que la liberté est un cri sacré,
Et non un silence acheté dans la lassitude. - Honte à ceux qui trahissent le pacte ancestral
Car chaque ordre reçu est un pas vers l’abîme,
Ils souillent la mémoire, l’héritage colossal,
Tandis que le peuple s’efface sous leurs crimes. - L’indépendance n’est pas un trophée à prêter
Elle est une flamme, à raviver dans le cœur,
Mais vous, leaders d’un présent déchiré,
Vous soufflez dessus pour plaire à vos seigneurs. - Relevez la tête, car l’histoire vous observe
Celle qui jugera vos actes de lâcheté,
Seuls survivront les noms de ceux qui préservent,
La dignité d’une Haïti jamais enchaînée.
