Aujourd’hui, 13 décembre 2024, Magalie Georges rejoint un CEP aux objectifs inconnus et inavouables, en tant que « membre des droits de l’homme » pour tenter de donner à Haïti un référendum illégal et inconstitutionnel. Tant pis pour tous ceux qui croyaient que l’Accord de Montana était réellement porteur d’un message d’intérêt national !
Note pour la Presse
Lundi 17 août 2020 ((rezonodwes.com))– L’Initiative de la Société Civile proteste contre la mesure injuste dont a été victime l’un des membres de son Comité de Coordination, Madame Magalie Georges, Secrétaire Générale de la Confédération Nationale des Enseignants et Enseignantes d’Haïti (CNEH), qui, en pleine période de relance scolaire, a subi un transfert de l’Ecole République des Etats Unis à Port-au-Prince, qu’elle dirige avec compétence, à un bureau d’éducation de la Croix-des-Bouquets, sans aucune justification.
Tout laisse à penser qu’il s’agit d’une réponse du Ministère de l’Education Nationale, aux prises de position de Madame Georges, comme leader syndicale, en faveur d’une amélioration des conditions de travail des enseignants, à un moment où ils sont particulièrement exposés, en raison de la reprise des activités scolaires, alors que la pandémie continue à sévir.
Mme Georges réclame également, ce qui est juste, que le Gouvernement et le Ministère honorent les promesses faites aux enseignants du privé, de leur apporter une compensation salariale pour pallier au manque à gagner durant les mois de fermeture de l’école.
Tous les efforts doivent être consentis pour sauver ce qui peut l’être de cette année scolaire, perturbée par les problèmes politiques et sanitaires. De leur côté, les dirigeants doivent adopter une attitude d’écoute, de dialogue et de compréhension, afin d’éviter d’exacerber les frustrations, qui sont grandes aujourd’hui, en raison d’une situation politique, sécuritaire, sociale et économique particulièrement alarmante.
En dépit des apparences, la situation est très fragile. L’heure est à la recherche de l’entente et du consensus, non aux excès.
Aussi, voudrions-nous inviter le Ministre de l’Education Nationale à respecter la liberté syndicale garantie par la Constitution et à reconsidérer la mesure prise à l’encontre de la Secrétaire Générale d’un des regroupements d’enseignants parmi les plus respectés du pays.
Port-au-Prince, le 15 Août 2020
Lionel Rabel Rosny Desroches
Coordonnateur Général Directeur Exécutif