« Décisions difficiles nécessaires pour aider Haïti », déclare le Président Ali, accueillant l’unique dirigeant illégitime, de facto, au sommet de la CARICOM

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« Tough decisions needed to help Haiti », déclare le Président Ali, accueillant l’unique dirigeant illégitime, de facto au sommet de la CARICOM

La mission armée sollicitée par l’ex-Premier ministre de facto, le Dr Ariel Henry, sans mandat légitime et constitutionnel pour engager la nation en signant des accords internationaux, devrait coûter au moins 300 millions de dollars, tandis que des informations font état d’un débours de 500 millions par le ministère haïtien des Finances pour amortir la dette Petro Caribe, laquelle n’a pas servi aux besoins réels du pays.

À Port-au-Prince, des commentaires enflamment la toile concernant les 500 millions de dollars confiés à Caracas. Pourtant, font-ils remarquer, s’il existait une réelle volonté de combattre les gangs, ces fonds suffiraient à professionnaliser la PNH, secondée par l’armée dans leur mission de pacification des rues et de réouverture des routes nationales à la circulation des véhicules, sans avoir besoin d’hypothéquer la souveraineté nationale, ajoutent-ils.

Les dirigeants du bloc régional de commerce et d’intégration CARICOM, qui ont accueilli en leur sein le chef du gouvernement de doublure haïtien, champion de la corruption dans la région, selon le rapport de Transparency International, « se débattent pour revitaliser la Résolution de l’ONU« , et trouver des moyens d’ «  ‘ aider Haïti ‘, leur membre le plus pauvre et le plus peuplé« .

Le président de Guyanna, M. Irfaan Ali, prévient que tout ce qui fait obstacle au sauvetage du pays de sa crise humanitaire, politique et sécuritaire doit être éliminé, se substituant à un dirigeant haïtien constitutionnel et ignorant le fait qu’Ariel Henry a passé plus de 30 mois au pouvoir sans jamais mettre en œuvre deux accords jusqu’à ce qu’ils expirent le 7 février 2024.

Le journal guyanais Newsroom rappelle qu’il y a eu « une forte opposition au Premier ministre Ariel Henry, avec des appels à sa démission ». Dimanche matin, les dirigeants de la CARICOM ont rencontré Henry, précise le média.

Le président Ali a déclaré que la CARICOM est engagée envers Haïti, ajoutant que le peuple haïtien doit réaliser son plein potentiel dans la paix, la sécurité et avec une bonne gouvernance.

« Nous le devons au peuple haïtien », a déclaré le Président Ali, sans se rendre compte que le peuple haïtien n’a mandaté Ariel Henry ni à Georgetown ni à Nairobi pour prendre des décisions illégitimes en son nom, fustigeant pour sa part Josué Renaud.

À ce stade, il a déclaré que les dirigeants de la CARICOM devaient parfois prendre des décisions difficiles, affirmant que cette fermeté « est toujours dans l’intérêt des peuples de la région ».

Le président sortant de la CARICOM, Roosevelt Skerrit, Premier ministre de la Dominique, a estimé qu’il n’y avait pas de temps à perdre pour aider Haïti, affirmant qu’il fallait le faire  » déjà hier « .

La Jamaïque, les Bahamas et le Belize, pays membres de la CARICOM, ont accepté de soutenir une force non-ONU, dirigée par le Kenya, pour lutter contre la violence « programmée » des gangs en Haïti.

Après le sommet de la CARICOM, l’ex-Premier ministre « légitime » de facto d’Haïti, le Dr Ariel Henry, devrait, de sa propre initiative et « à la demande de ses tuteurs », selon le Dr Renaud, se rendre au Kenya pour finaliser les détails du déploiement, qui, en principe, devrait être approuvé par les législateurs des deux pays afin de « légaliser la réciprocité ».

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