un billet de la rédaction
Petro Caribe – L’ex-député Jean Tholbert Alexis, le porte-parole ‘officiel’ du régime corrompu de Ariel Henry (lire rapport de janvier de Transparency International), confirme le versement de 500 millions de dollars au Venezuela, sans sanction malgré le détournement de plus de 3 milliards par le régime Tèt Kale, et alliés Inite, Vérité, Lespwa…
La question de la dette Petro-Caribe de 3 milliards de dollars continue de défrayer la chronique en Haïti. L’absence de responsabilité et d’obligation de rendre compte de la dilapidation de ces fonds amplifie le mécontentement populaire et alimente un sentiment d’injustice généralisé. Le fait que le gouvernement illégitime de facto d’Ariel Henry soit disposé à payer une somme aussi considérable pour éponger partiellement cette dette amène à s’interroger sur ses véritables motivations et priorités, en particulier à un moment où les services de santé publique du pays sont dans un état de délabrement avancé.
L’ancien député Jean Tholbert Alexis, figure controversée et sanctionnée par les Dominicains pour ses liens présumés avec les gangs « Chyen Mechan », ne se prive pas de défendre cyniquement ce paiement au nom d’une prétendue efficacité gouvernementale, alors que des milliers de paisibles citoyens périssent sous les balles assassines des bandits depuis plus de 30 mois. Dans un tweet audacieux, il justifie cette décision par le fait que « l’État paiera », perpétuant ainsi une culture de corruption et d’impunité.
Cependant, derrière cette façade, réside une réalité bien plus sombre. Monsieur Alexis, accusé d’être le véritable maître d’œuvre dans les coulisses du pouvoir, tire les ficelles depuis les hautes sphères du ministère de la Jeunesse et des Sports. Bien que son titre officiel soit celui de directeur général et « distributeur de billets » au Cap-Haïtien, des rumeurs persistantes laissent entendre son influence démesurée sur les décisions gouvernementales concernant la gestion des gangs de « Chyen Mechan » [ref. article de Haiti-Observateur] qui règnent sur l’un des territoires perdus de la région métropolitaine.
Malgré les accusations de corruption qui pèsent sur sa tête, Jean Tolbert Alexis n’hésite pas à défendre Ariel Henry et son gouvernement illégitime, inconstitutionnel post-7 février 2024, vantant le règlement de la dette de Petro-Caribé comme un « acte historique ». Cependant, cette tentative de glorification s’avère vaine face à l’ampleur des problèmes sociaux et économiques auxquels la nation haïtienne en est réduite. Alors que des milliers de citoyens subissent les contrecoups de la pauvreté et de l’instabilité politique, les discours triomphalistes des élites politiques, des esclaves domestiques, des « ti sousou sans vergogne » dont est extrait M. Alexis, défendant leurs petits intérêts mesquins, sonnent comme autant de provocations.
A cet égard, la figure de Jean Tholbert Alexis incarne à elle seule les contradictions et les dérives d’un système politique gangrené par la corruption et l’impunité et la multiplication de « territoires perdus ». Alors que les dirigeants de partis et ou de ‘particules’ politiques se livrent à des jeux de pouvoir et à des rivalités personnelles, le peuple haïtien reste désespérément à la recherche d’un leadership véritablement engagé dans la lutte contre la pauvreté et l’injustice.
En définitive, le versement de 500 millions de dollars pour éponger la dette de Petro-Caribé ne saurait masquer les échecs et les compromissions d’une classe politique déconnectée de la réalité quotidienne de ses citoyens. Jean Tholbert Alexis adopte une vision cynique de la gouvernance, sous-entendant que les détournements de fonds publics peuvent être tolérés tant que l’État, en faillite et corrompu, intervient par la suite dans l’épuration des dettes accumulées, sans qu’aucune mesure de responsabilisation ne soit appliquée.
Yon jou lap jou, et le pénitencier national dispose d’autant de cachots « santi pise ak […] » réservés aux anciens présidents et vice-présidents de l’Assemblée Nationale. Suivez notre regard!
-Misyon Kenya a ap koute anviwon 300 milyon -Elikoptè nou tande kore Disid livre Kenya pou misyon l an Ayiti a vann 2.5milyon – 300 a 500 mil moun kite kay yo akoz gang – 500 mil timoun pa al lekòl ankò akoz gang –
@pnh_officiel
ap vwayaje nan kannòt food for The poor. #kèkalayiti
