L’ex-premiere dame d’Haiti, Martine Moïse, a dénoncé les persécutions politiques et les intimidations dont elle fait l’objet, dans sa première réaction après avoir été inculpée en lien avec le magnicide du 7 juillet 2021.
Mme Moise a de nouveau utilisé le réseau social X pour demander justice pour Jovenel Moïse, qui a été exécuté aux premières heures de la matinee du 7 juillet 2021 dans sa résidence privée par un groupe de mercenaires, pour la plupart colombiens, qui auraient également blessé Martine.
Dans son message, l’ancienne femme forte du Palais National, suspectee dans la mort du batonnier Montferrier Dorval, affirme que lorsque la justice est réclamée dans cette affaire, « le cœur de tous les assassins saute, surtout ceux qui sont au pouvoir« .
Elle a poursuivi en écrivant : « Ils nous tuent, ils nous arrêtent derrière la loi, mais nous ne cesserons pas de dénoncer la persécution politique et l’intimidation qu’ils nous font subir. Justice, justice, justice », conclut-elle.
Le mot Justice dans mon Pays #Haiti est un mot qui fait peur surtout aux assassins au pouvoir et surtout quand ce sont les victimes qui le scandent. Exécution sommaire ou arrestation illégale, tel est leur lot. Nous ne cesserons jamais de condamner cette persécution a n’en plus finir. JUSTICE, JUSTICE, JUSTICE.
Le juge Walter Wesser Voltaire qui a egalement intrroge Ariel Henry a domicile, a émis un mandat d’arrêt contre Martine Moïse en octobre 2023 dans le cadre de l’assassinat de l’ex-chef de l’État, bien que la décision n’ait été rendue publique que fin janvier, coïncidant avec la fin du mandat du magistrat, dont la sentence pourrait être rendue publique entre fin février et mars, selon des informations.
Martine Moise qui a toujours plaidé en faveur de la création d’un tribunal international pour enquêter sur la mort de son mari, est accusée de vol à main armée, de tentative d’assassinat et de conspiration pour tenter d’assassiner Jovenel Moïse, selon les publications.