Crise politique en Haïti : Dr Ariel Henry auto-proclamé nouveau dictateur de la Caraïbe

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La République indépendante d’Haïti se trouve plongée dans une crise politique majeure, avec l’auto-proclamation du Dr Ariel Henry en tant que chef d’État, Premier ministre, malgré l’absence d’un mandat légitime conformément à la Constitution en vigueur depuis 1987.

Dans un message adressé tard dans la nuit de mercredi à jeudi, Ariel Henry, décrié par tout un peuple, désormais considéré comme un putschiste, a déclaré son intention, dans un ton apaisé, de maintenir sa prise de pouvoir jusqu’à l’organisation d’élections générales n’inspirant d’ailleurs aucune confiance.

Cette action, bien que défiant la volonté populaire et les principes démocratiques, reflète un mépris flagrant pour la stabilité constitutionnelle. Malgré les protestations généralisées à travers le pays, le nouveau dictateur haïtien n’a pas reconnu l’expiration de l’accord du 21 décembre 2022, ni la nécessité de respecter les délais établis pour son application.

Son discours, répétant des terminologies familières des acteurs internationaux, révèle une volonté de maintenir le statu quo au détriment de l’ordre constitutionnel. L’ascension d’Ariel Henry, ancien chef de gouvernement, à la tête de l’État haïtien marque un tournant inquiétant pour le pays, déjà confronté à des défis socio-économiques majeurs. Son passé marqué par des scandales de corruption soulève des préoccupations quant à la nature de sa gouvernance et à l’avenir de la démocratie en Haïti.

Ce développement politique fait craindre l’émergence d’une dictature moderne en Amérique, avec Ariel Henry à sa tête, mettant ainsi en péril les acquis démocratiques obtenus après des décennies de lutte pour la liberté.

Il est impératif que la communauté internationale, si ce petit pays de negres a encore de la valeur à ses yeux, condamne fermement cette usurpation du pouvoir et soutienne les efforts visant à restaurer l’ordre constitutionnel en Haïti, afin de garantir un avenir démocratique et stable pour le peuple haïtien.

En outre, il convient de souligner que les dates des élections n’ont jamais été fixées, témoignant de l’incertitude quant au processus démocratique libre et sincère mille fois « claironné ». Tantôt annoncées pour 2022, puis pour 2023, aucune disposition concrète n’a été prise, laissant ainsi les gangs opérer en toute impunité dans leurs « territoires perdus ».

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