Dimanche 26 novembre 2023 ((rezonodwes.com))–Le narcotrafiquant équatorien surnommé le « Pablo Escobar » offre plus de 10 milliards de pesos pour échapper à la prison. Les États-Unis sont en alerte ; c’est pourquoi ils l’ont transféré de La Picota. SEMANA a appris les détails d’un plan criminel visant à libérer Wilder Sánchez Farfán, connu sous le nom de « Pablo Escobar de l’Équateur ». Le narcotrafiquant est demandé en extradition par les États-Unis, qui restent vigilants.
La sentence « plata o plomo » a été prononcée à l’encontre des gardiens de l’Inpec, qui ont reçu une offre criminelle de plus de 5 000 millions de pesos pour garantir la fuite de Wilder Sánchez Farfán, alias « Gato Farfán », également connu sous le nom de « Pablo Escobar de l’Équateur ». Le plan de fuite maintient en alerte l’Inpec, le gouvernement et les autorités américaines. Une enquête a été ouverte par le parquet.
Selon les documents obtenus par SEMANA, la tentative d’évasion était prévue entre le 10 et le 13 novembre. Le plan aurait impliqué un paiement initial, selon les informations transmises à la Fiscalía. « De même, ils indiquent qu’un fonctionnaire aurait déjà reçu un acompte de 20 millions de pesos pour faciliter la sortie du détenu en question », précise le document.
L’Inpec et le Groupe des Opérations Spéciales (Grope) ont anticipé la fuite et ont mené une opération dans la nuit du jeudi 9 novembre. Ils sont arrivés à La Picota et, sans préavis, sont entrés dans le pavillon des extraditables pour extraire Farfán. Un avion à Catam était prêt à le transporter jusqu’à la prison de Valledupar, La Tramacúa, pour le placer sous des mesures de sécurité strictes, dans une cellule surveillée 24 heures sur 24 et contrôlée depuis Bogotá.
Le plan de fuite a attiré l’attention des autorités américaines, ce qui a conduit à une accélération du processus d’extradition. La situation est si critique que c’est la première fois qu’un criminel est transféré d’un pavillon d’extradition à une autre prison pour éviter une éventuelle évasion.
La menace persiste, et le narcotrafiquant offre désormais jusqu’à 14 milliards de pesos pour corrompre les fonctionnaires chargés de sa garde. Les autorités colombiennes travaillent activement pour assurer sa sécurité et son transfert aux États-Unis.
La dangerosité de Farfán, comparable à celle de Pablo Escobar, est soulignée par sa carrière criminelle et sa connexion avec des narcotrafiquants tels que « el Chapo » Guzmán. Malgré son arrestation, sa fortune et ses tentatives de corrompre les autorités persistent, rendant sa détention délicate.
La Corte Suprema et le Ministère de la Justice ont approuvé son extradition, mais la signature du président Gustavo Petro est encore nécessaire. La nécessité d’assurer le respect des procédures devient cruciale pour éviter toute complicité involontaire dans une éventuelle évasion.
source : Semana