16 décembre 2025
André Michel, ‘faiseur de président’ : Son influence déterminante dans la prolongation du mandat contesté de Ariel Henry au-delà du 7 Février 2024
Actualités Corruption Insécurité|Kidnapping Société

André Michel, ‘faiseur de président’ : Son influence déterminante dans la prolongation du mandat contesté de Ariel Henry au-delà du 7 Février 2024

un billet de la rédaction

George Washington a fait remarquer que « Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument. » Cette citation prend tout son sens dans la situation politique tourmentée d’Haïti, où les ambitions individuelles prévalent sur les véritables besoins et aspirations de la nation et de son peuple.

L’histoire politique d’Haïti est parsemée d’intrigues et de manœuvres, où les acteurs cherchent à façonner le destin du pays dans la mauvaise direction. Me André Michel, souvent perçu comme un fervent défenseur de l’application stricte de la Constitution de 1987, votée en masse par le peuple haïtien, a joué un rôle controversé dans les événements entourant la fin du mandat de Jovenel Moïse, qui, selon lui, aurait pris fin le 7 février 2021. Il avait même suggéré un remplaçant en la personne de Me Mécène Jean Louis. Cette conviction, à l’époque, témoignait de sa détermination à maintenir la continuité du pouvoir en conformité avec les prescrits constitutionnels.

Cependant, les alliances politiques sont souvent fragiles et changeantes en Haïti. Aujourd’hui, qu’André Michel et d’autres membres du régime Tet Kale v.3.0, à l’instar d’Eddy Jackson Alexis, Antoine A. Radon, Charles Tardieu, Abel Descollines, semblent persister dans leur recherche d’un troisième accord avec Ariel Henry, malgré les échecs notoires qui lui sont attribués et les accusations de complicité avec les gangs. Cette démarche osée se déroule en marge des normes légales et constitutionnelles, ce qui suscite des interrogations, d’autant plus qu’Ariel Henry n’a jamais concouru à un poste électif.

Des réunions discrètes ont été organisées dans un hôtel de la capitale, probablement sur recommandation de leurs tuteurs, où ces acteurs politiques cherchent à trouver un troisième accord avant Tonton Nwèl 2023. Leur objectif est de prolonger le mandat d’Ariel Henry au-delà du 7 février 2024, en dehors de toute législation, afin de poursuivre leurs ambitions politiques et de donner un dernier coup de massue à une Haïti déjà plongée dans l’abîme par leurs faute et cupidité.

Les contours de leur agenda se dessinent clairement : un référendum bidon, des élections sélectives et l’assurance de l’occupation du territoire national pou bato diri Miami ka debake sou waf san pwoblèm. Ces manœuvres politiques politiciennes risquent de plonger davantage le pays dans l’incertitude, alimentant ainsi le débat sur la démocratie et la légitimité du pouvoir en Haïti.

En reprenant les mots de Jean-Jacques Rousseau, qui affirmait que « la politique est le jeu du possible », il est manifeste qu’Haïti est le théâtre de scénarios politiques à la fois complexes et controversés, dans lesquels les séquelles de l’esclavage continuent d’influencer la pensée de ceux qui, bien qu’éduqués, demeurent encore entravés dans leur liberté de choix. Les « conzés« , les patriotes haïtiens en auront toujours avec eux !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.