« Blanchiment d’argent » pendant la campagne électorale de 2011, c’est l’un des principaux chefs d’accusation retenu contre l’ancien président du Pérou, Ollanta Humala et son épouse Nadine Heredia. Ils auraient perçu $3 millions d’une firme de construction brésilienne
Lima (Pérou), vendredi 14 juillet 2017 ((rezonodwes.com)).-Même si l’on donnait tout l’or du Pérou à des juges de certains pays dont l’impunité et la corruption sont la règle de gouvernance, ils n’oseraient pas envoyer derrière les barreaux même pour une heure, un président inculpé de blanchiment d’argent. Car eux aussi, font partie du système mafieux par lequel ils vivent et respirent leur bouffée d’oxygène pour maintenir un standard de vie très élevé.
Le président Humala qui continue de clamer son innocence en niant à de nombreuses reprises avoir reçu un financement illégal pour sa campagne présidentielle en 2011, se trouve actuellement depuis vendredi matin en détention provisoire pour 18 mois. La décision du Parquet où les juges ne dépendent pas des caprices de l »Exécutif, s’est basée sur le témoignage de Marcelo Odebrecht, l’ancien patron richissime de la firme de construction brésilienne du même nom.
Chose surprenante, à l’instar d’un ancien président du Sénat haïtien qui s’était lui-même livré à la justice américaine, de son coté, peu après l’annonce de la décision du Parquet de Lima, l’ex-président du Pérou, M. Humala et son épouse sont arrivés au tribunal pour se livrer à la justice à bord d’une voiture précédée par un cortège de véhicules de la police. Les deux anciens puissants maîtres de Lima ont été escortés depuis leur domicile situé dans un quartier de Lima, selon les images des télévisions locales publiques et privées.
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