Le Conseil supérieur de la Police nationale (CSPN), le Haut-commandement de la Police et les instances judiciaires compétentes semblent indifférents face à cette violence armée qui prend des proportions alarmantes à Port-au-Prince. Le nombre de victimes et de déplacés forcés ne cesse d’augmenter, laissant la capitale haïtienne en proie aux gangs armés.
Jeudi 24 aout 2023 ((rezonodwes.com))–La situation d’insécurité à Port-au-Prince prend des proportions alarmantes alors que le gang de Grand-Ravine continue de gagner du terrain dans le quartier de Carrefour-Feuilles. Malgré les appels au secours émanant des résidents, la Police nationale d’Haïti (PNH) semble être aux abonnés absents, laissant les habitants livrés à eux-mêmes face à la violence croissante.
Depuis le début du mois d’août, les civils armés du gang de Grand-Ravine ont réussi à étendre leur emprise sur Carrefour-Feuilles, provoquant une vague de déplacements forcés. Une récente attaque armée a contraint de nombreux habitants à abandonner leurs foyers, créant ainsi une scène de panique et de chaos dans le quartier. Hommes, femmes, enfants et même personnes handicapées se sont retrouvés en fuite, cherchant désespérément à échapper à l’occupation du quartier par les bandits dirigés par Ti Lapli, en vedette cette semaine.
La présence policière dans la région reste désespérément insuffisante, malgré les cris de détresse des déplacés. Les maisons abandonnées par les résidents en fuite sont rapidement réquisitionnées par les bandits, transformant ainsi certaines habitations en véritables repaires criminels.
Face à cette escalade inquiétante de la violence armée à Port-au-Prince, les instances responsables de la sécurité nationale semblent demeurer indifférentes. Le Conseil supérieur de la Police nationale (CSPN), le Haut-commandement de la Police et les autorités judiciaires compétentes n’ont pas encore pris de mesures efficaces pour contrer cette montée en puissance des gangs armés. Pendant ce temps, le nombre de victimes continue d’augmenter, tout comme celui des déplacés forcés, plongeant la capitale haïtienne dans une spirale de peur et d’incertitude.
