L’insécurité généralisée en Haïti, une réalisation sous la gouvernance d’Ariel Henry, dénoncée par le journal Haïti-Observateur.
L’insécurité généralisée en Haïti, qui s’est intensifiée sous la gouvernance d’Ariel Henry, ne peut plus être ignorée par les États-Unis selon le journal Haïti-Observateur.
L’article met en évidence les événements récents à Port-au-Prince, notamment l’afflux de réfugiés haïtiens cherchant refuge devant l’ambassade américaine à Tabarre, victimes du gang « Kraze Baryè » dirigé par Vitelhomme Innocent, recherché par les États-Unis pour récompense d’un million de dollars. La situation sécuritaire est devenue si grave que même un défenseur des droits humains qualifie l’usage du gaz lacrymogène contre les réfugiés d’un « crime contre l’humanité« .
L’article soulève également des questions sur la gouvernance du monarque sans couronne Ariel Henry, présentant un bilan catastrophique de ses deux années au pouvoir en tant que neurochirurgien. Il est suggéré que Henry et ses alliés André Michel, Edmonde Beauzile et autres cherchent à se maintenir au pouvoir indéfiniment, suivant le modèle de « Papa Doc » François Duvalier, en s’appuyant sur les gangs pour persévérer.
Le gouvernement de facto est également critiqué pour sa gestion des prix des produits pétroliers, qui restent élevés malgré la baisse des prix du brut sur le marché international, et pour son incapacité à organiser des élections depuis 2017, contribuant ainsi à une crise politique prolongée.
La situation en Haïti a été discutée au Sénat américain, à l’initiative de la République dominicaine, afin d’examiner les prochaines étapes de la réponse internationale à la crise haïtienne, abordant des questions telles que la criminalité transnationale, la sécurité civile, la démocratie et les droits de la personne. Le gouvernement illégitime ne semble pas avoir été invité à la séance.
Ces développements soulèvent de sérieuses préoccupations quant à l’avenir de la stabilité et de la démocratie en Haïti, tandis que l’insécurité généralisée continue de prévaloir sous la gouvernance d’Ariel Henry.
source: Haiti-Observateur