Mercredi 5 juillet 2017 ((rezonodwes.com))– Venu de Russie, son nom semble anodin, mais le Blue Whale Challenge, qui débute par des défis simples, peut culminer rapidement par le suicide d’un adolescent dirigé par quelqu’un de mal intentionné sur les réseaux sociaux.
Le blue whale challenge prend son nom d’une légende d’après laquelle la baleine serait capable de se suicider en s’échouant volontairement sur une plage.
Le blue whale challenge comporte 50 défis au rythme d’un par jour, des plus anodins (dessiner, écouter des musiques, ne plus parler) au plus débiles (se frapper, se scarifier, regarder des vidéos lugubres, monter sur une grue…) et dont l’ultime épreuve sera de se donner la mort. 130 décès auraient été rapportés en Russie à cause de ce jeu. La premiere victime recensée serait Irina Kambaline qui s`est suicidé en se jetant sous un train, en novembre 2015.
Un groupe baptisé « f57 » présent sur le réseau social Russe « VKontakte », sorte de facebook local, partage les images de mutilation et des défis réalisés par la jeune fille. Le voyeurisme prend de l’ampleur rapidement, le groupe présente la mort comme un but ultime à atteindre, une délivrance aux problèmes de la vie, et de nouveaux candidats font leur apparition.
Les parents doivent être vigilants, car les jeunes vulnérables et friands de jeux sur les médias sociaux peuvent se laisser facilement influencer vu que le blue whale challenge se joue uniquement avec un « tuteur » (la baleine) qui transmet les défis à réaliser et guide le joueur tout au long du jeu. Il conditionne ainsi psychologiquement le joueur pour exploiter ses faiblesses et atteindre son but ultime : le pousser au suicide.
La désensibilisation lente orchestrée par le maître du jeu pousse les adolescents à commettre des gestes de plus en plus graves, de plus en plus dangereux.