Frontière Pérou-Chili : Quelle est la situation des Haïtiens, malgré l’assurance du Chili qu’il n’y a aucun migrant bloqué ?

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L’ambassade d’Haïti au Chili en est-elle tenue informée ? Pourrait-elle répondre à cette question?

Ricardo Sanzana, délégué présidentiel à Arica, a assuré qu’après un dur travail de coordination, il n’y a plus de migrants bloqués à la frontière entre le Chili et le Pérou. « Nous avons réussi à faire en sorte que toutes les personnes qui attendaient à un moment donné à la frontière soient déjà parties, et ce en raison de diverses situations », a-t-il expliqué.

Vendredi 19 mai 2023 ((rezonodwes.com))–Ricardo Sanzana, délégué présidentiel d’Arica, a affirmé que lundi dernier, il y avait « 450 personnes à la frontière » et qu’aujourd’hui, il n’y en a « aucune » à la frontière entre le Chili et le Pérou.

« Nous avons réussi à faire partir toutes les personnes qui attendaient à la frontière à un moment donné, et cela est dû à différentes situations », a-t-il expliqué.

« Il y a eu des situations particulières où le Pérou a accueilli des personnes atteintes de maladies ou de handicaps physiques ou mentaux », a indiqué Sanzana dans une vidéo, « il y a des personnes qui ont décidé de passer avec leurs documents vers le Pérou, car il leur manquait uniquement nos documents de sortie, et d’autres qui ont été acceptés ultérieurement ». a-t-il ajouté.

Migrants bloqués à la frontière Pérou-Chili en avril À la fin d’avril, un grand nombre de migrants, principalement originaires du Venezuela et d’Haïti, étaient bloqués sous le soleil intense et le froid du désert, essayant de traverser la frontière de Tacna (Pérou). Cependant, de nombreux migrants sont partis du Chili sans documents, ce qui leur a permis d’accéder au Pérou.

« Environ 150 à 200 personnes » se sont concentrées « à ce point de passage frontalier ces derniers jours », a déclaré Federico Agusti, représentant de l’ONU pour les réfugiés (HCR) au Pérou, à l’AFP.

« Ce sont des flux changeants. Il y a eu un pic d’environ 400 personnes de différentes nationalités », explique Agusti. Selon le HCR, « 50% des personnes concentrées à la frontière sont des ressortissants haïtiens et environ 40% sont vénézuéliens ».

Les migrants étaient entourés de policiers chiliens et péruviens qui surveillaient la frontière, au milieu d’une polémique suscitée par les déclarations du maire de Tacna, Pascual Güisa, qui a qualifié le président du Chili, Gabriel Boric, d' »innommable » et d' »irresponsable ».

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