Argentine | Condamnation de la vice-présidente Cristina Fernandez à 6 ans de prison: la Justice évoque une corruption « sans précédent »

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Argentina's former President Cristina Fernandez de Kirchner during a meeting of the World Forum of Critical Thought in Buenos Aires, Argentina, Monday, November .19, 2018. The World Forum of Critical Thought is considered the counter summit of the G-20 that will take place in a few days in Buenos Aires. (Photo by Mario De Fina/NurPhoto via Getty Images)

Sauf en Haiti où les dirigeants soupçonnés de crime et de corruption trouvent le total appui chez des amis dans l’international pour demeurer davantage au pouvoir en violant impunément la Constitution et les lois établies. Dr. Ariel Henry en est l’exemple probant, tout simplement, que le pays est considéré comme un « shithole » aux mains des gangs à sapate et à cravate.

Dans ce jugement de 1616 pages, le Tribunal Oral Fédéral 2 a également qualifié de « cliché » la défense de la vice-présidente en tant qu’expression concrète de la « lawfare » ou guerre judiciaire.

Dimanche 12 mars 2023 ((rezonodwes.com))–

Le Tribunal oral fédéral 2, qui a condamné le 6 décembre la vice-présidente argentine Cristina Fernández à six ans de prison et à l’interdiction d’exercer une fonction publique pour fraude dans les ouvrages publics, a annoncé jeudi les raisons qui l’ont conduit à prendre cette décision, arguant qu’il s’agit d’un « acte grave de corruption sans précédent » dans le pays.

« Nous parlons de l’une des plus grandes atteintes au patrimoine de l’État judiciairement prouvées dans l’histoire de notre pays », a soutenu le tribunal lorsqu’il a publié les arguments de la sentence jeudi, pour ensuite indiquer qu’il s’agissait d’un « acte grave de corruption sans précédent ».

Le tribunal a également qualifié de « cliché » la défense de l’ancienne présidente (2007-2015), qui a décrit le processus comme une expression concrète de la « lawfare » (ou guerre judiciaire), prétendument menée par ses opposants politiques, le pouvoir judiciaire et certains médias.

Les juges ont souligné que Cristina Fernández est l’un des auteurs du délit faisant l’objet de l’enquête et une « intervention fondamentale » dans les irrégularités de la concession de 51 contrats de travaux publics aux entreprises de l’homme d’affaires Lázaro Báez pendant les gouvernements de feu Néstor Kirchner (2003-2007) et de la vice-présidente dans la province méridionale de Santa Cruz, le berceau politique du kirchnérisme.

La résolution fait référence à « la teneur de ses contributions à la fraude somptueuse entreprise, à la sphère prépondérante qu’il a occupée dans la prise des décisions essentielles à son exécution » et au « pouvoir sans précédent dont il a joui pour influencer tous les coins de l’État qui ont interféré dans le plan ».

Ainsi que « l’intérêt personnel évoqué plus haut qui a sous-tendu toute la machinerie mise en place pour le détournement des fonds publics ».

Tout cela constitue « la structure qui nous permet de conclure que sa conduite était celle qui représentait le plus haut niveau de dévalorisation de l’acte », a-t-il expliqué dans un texte de 1 616 pages. Le tribunal a également plaidé en faveur de la condamnation des huit autres anciens fonctionnaires poursuivis dans la même affaire.

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