Les déplacements du monarque Henry à l’étranger coûtent au trésor public US$ 20 000 par jour, per diem révisé par Martelly

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« C’est un crime pour quelqu’un qui ne fout rien à la tête de l’Etat gaspillant les maigres recettes du pays« , commente le leader de droits humains NERHO, interrogé par le journal, sur la recrudescence de l’insécurité en Haiti.

Samedi 25 février 2023 ((rezonodwes.com))–Dans son éditorial « Les priorités mal placées d’Ariel Henry se succèdent, aucune leçon apprise« , Haiti-Observateur, le plus ancien hebdomadaire de la diaspora haïtienne, a relaté le mécontentement quasi-général de la population « en raison des politiques néfastes de M. Henry qui ne fait que récolter des lauriers, de la part des pays du CORE Group entérinant la politique américaine et celle de leurs alliés« .

Le chef du régime illégitime PHTK3 qui, en l’espace de deux semaines, se trouvait en déplacement à l’extérieur du pays, selon le journal, continue d’ exhiber au mépris général ses « priorités mal placées, par rapport aux intérêts supérieurs du peuple haïtien, mais en parfaite harmonie avec la politique des pays qui l’ont placé à la primature ».

Après avoir effectué une visite, en Argentine, dans le cadre de la réunion de la Communauté économique d’Amérique Latine et de la Caraïbe (CELAC), au mois de janvier, sans fournir le moindre rapport à la Nation, revoilà Ariel Henry en février comme le « gai pigeon voyageur », hors du pays, à destination de Nassau, aux Bahamas, pour assister, à la réunion annuelle de la Communauté économique de la Caraïbe (CARICOM), « laissant entier le problème de l’insécurité« .

Sous prétexte, poursuit H-O, que les représentants des États présents allaient décider du déploiement d’une force militaire internationale en Haïti pour mater les malfrats, oeuvre de ses principaux supporteurs, Ariel Henry a multiplié ses déplacements et continué d’accumuler ses per diem juteux, alors que les médecins de l’Hopital Général sont en grève depuis environ trois mois.

Ces voyages récurrents à l’étranger, au moment où les assassinats et les enlèvements contre rançon sont perpétrés au quotidien en Haïti, sont incontournables pour Ariel Henry, en vertu des avantages pécuniaires qu’ils procurent : le juteux per diem, que Michel Martelly avait révisé le coût à la hausse, le fixant à USD 20 000. De tels avantages l’incitent à faire les déplacements toutes les fois que s’offrent les occasions, sans se soucier le moindrement du pays dont le peuple est abandonné à la fureur des bandits armés. Mais, plus grave encore, laissant les policiers pratiquement sur leur faim : salaire dérisoire, trop souvent payé en retard, restés dans l’attente en perma-nence de moyens pour affronter avec succès les voyous armés.

Voilà, de nouveau confirmée, l’idée que le Dr. Henry n’a rien de commun avec Haïti. Sa place n’est donc pas à la primature, conclut l’éditorial de Haiti-Observateur!

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