Au Pérou, une réforme constitutionnelle se discute au Parlement et non pas entre copains-coquins apatrides comme cela se fait en Haïti, le pays dirigé par le gouvernement le plus corrompu des Caraïbes, selon le rapport de Transparency International 2022.
Samedi 4 février 2023 ((rezonodwes.com))–Les manifestations se poursuivent samedi dans le cadre de la grève nationale illimitée observée dans plusieurs régions du Pérou, notamment celles du sud, contre le gouvernement de Dina Boluarte et le Congrès.
Le bureau du Défenseur du citoyen a rapporté qu’il y avait au total 69 barrages routiers dans tout le pays en raison des protestations.
Entre-temps, le Congrès du Pérou a débattu à huis clos en séance plénière le projet de loi qui prévoyait une échéance électorale en 2023 présentée par le gouvernement, après qu’une commission a rejeté vendredi cette initiative, la quatrième refusée par le corps législatif cette semaine qui proposait de nouvelles élections générales.
Le Congrès du Pérou a débattu à huis clos en séance plénière le projet de loi qui prévoyait une échéance électorale en 2023 présenté par le gouvernement, après qu’une commission a rejeté vendredi cette initiative, la quatrième refusée par le corps législatif cette semaine qui proposait de nouvelles élections générales.
Onze députés de la commission constitutionnelle du Congrès ont voté en faveur du projet de loi, 10 se sont prononcés contre et un s’est abstenu. Comme il s’agit d’une réforme constitutionnelle, elle doit passer par la plénière et pour cela, il fallait 14 voix en faveur.
A rappeler que trois migrants haïtiens, dont un enfant, sont décédés ces derniers jours dans la ville péruvienne de Desaguadero, à la frontière avec la Bolivie, après avoir été dans l’impossibilité de recevoir des soins médicaux en raison de barrages routiers érigés par des manifestants anti-gouvernementaux, ont confirmé vendredi à EFE des sources du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
