Haïti | Voici cinq conditions qui empêchent le gouvernement d’Ariel Henry (PHTK3) de faire face aux gangs et à l’insécurité

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Pour lutter efficacement contre les gangs et la criminalité en Haiti, un gouvernement légitime et constitutionnel doit avoir une volonté politique ferme, des ressources adéquates, une police honnête, une coopération internationale solide et un système judiciaire fonctionnel.

Quelqu’un a-t-il en mémoire le nom d’un chef de gangs arrêté, jugé et condamné depuis l’avènement de la coalition PHTK-SDP-Fusion?

Mercredi 1er février 2023 ((rezonodwes.com))–

Les gangs et l’insécurité engendrent de graves et d’énormes problèmes pour les citoyens haïtiens et l’économie du pays. Toutefois, dans les cas où un gouvernement est corrompu comme celui dirigé par le Dr. Ariel Henry, selon le dernier rapport de Transparency International, il se révèle extrêmement difficile pour la coalition PHTK3 et alliés de lutter efficacement contre ces problèmes.

Au cours de cette dernière décennie avec l’avènement des régimes PHTK1, PHTK2, PHTK3 et éventuellement PHTK4, les gangs ont développé des liens étroits avec des membres clés du gouvernement Tèt Kale ou des forces de l’ordre, ce qui, en définitive, les protège des poursuites judiciaires et les rendre difficiles à arrêter.

Voici cinq conditions qui peuvent empêcher le gouvernement corrompu d’Ariel Henry tablant sur des bottes étrangères de faire face aux gangs fédérés et à l’insécurité criminelle « programmée » :

  1. Infiltration policière : Le ver est dans la pomme. Si les gangs ont infiltré la police, ils peuvent aisément faire obstruction à toutes les initiatives visant à les combattre.

    En revanche, l’infiltration des policiers dans les gangs en tant que membres actifs criminels peut être une tactique utilisée pour recueillir des informations sur les activités illégales et les personnes impliquées. Cependant, cette méthode peut être dangereuse et controversée car les policiers infiltrés peuvent être tentés de participer à des activités criminelles ou de développer des liens étroits avec les membres du gang.

    De plus, il peut être difficile de contrôler et de superviser les activités de ces policiers infiltrés, ce qui peut entraîner des problèmes éthiques et des poursuites judiciaires. En fin de compte, l’infiltration des policiers dans les gangs doit être considérée avec prudence et seulement utilisée lorsque c’est absolument nécessaire et sous une supervision adéquate.
  2. Manque de ressources : Les gouvernements corrompus peuvent ne pas disposer des ressources nécessaires pour mener une lutte efficace contre les gangs et l’insécurité.

    On reproche au régime Tèt Kale la mauvaise utilisation des fonds de renseignement. Les fonds budgétisés annuellement pour les activités de renseignement sont destinés à soutenir les efforts de collecte d’informations, d’analyse et de protection de la sécurité nationale. Cependant, ils ont été soumis à des détournements, ce qui a complètement entravé les capacités des agences de renseignement à remplir à bien leur mission en Haïti.
  3. Conflicts d’intérêts : Si des membres du gouvernement entretiennent des relations étroites avec les gangs, comme c’est le cas dénoncé par des organismes de droits humains pour la bande à PHTK, ils peuvent être réticents à les combattre, de peur de nuire à leurs propres intérêts.

    Les conflits d’intérêts ont compromis la capacité du gouvernement de facto PHTK3 à lutter efficacement contre les gangs et à garantir la sécurité publique. Lorsque des membres du gouvernement entretiennent des relations étroites avec les gangs, ils deviennent réticents à les combattre en raison de craintes pour leurs propres intérêts qui entravent la transparence et la responsabilité, ainsi que la confiance du public envers les institutions gouvernementales.
  4. Absence de lois appropriées : Les gouvernements corrompus peuvent ne pas disposer de lois adéquates pour lutter contre les gangs et l’insécurité.

    L’absence de lois appropriées est un facteur clé dans l’incapacité des gouvernements PHTK, toutes versions confondues, à lutter efficacement contre les gangs et l’insécurité. Lorsque les lois ne sont pas suffisamment robustes ou ne sont pas correctement appliquées, en dépit de deux législatures acquise à leur mauvaise cause, les gangs ont agi en toute impunité et renforcé leur activité criminelle.

    De plus, le gouvernement du monarque Ariel Henry, le plus corrompu de la région, selon Transparency International, s’est montré réticent dans l’assaut contre le Palais de Justice occupé par des gangs.
  5. Faible engagement du gouvernement : Un gouvernement corrompu peut manquer de motivation pour lutter contre les gangs et l’insécurité, car il n’est pas nécessairement soucieux de la sécurité et du bien-être des citoyens.

    La coalition PHTK-SDP-Fusion plus préoccupée par ses intérêts personnels et politiques que par la protection de la société, rêve au grand jour de l’occupation du territoire national par des troupes étrangères sous prétexte qu’elle ont la solution à la terreur des gangs fédérés par le régime PHTK lui-même.

    De plus, ce gouvernement défaillant et corrompu n’est jamais parvenu à prendre les mesures nécessaires pour renforcer les institutions judiciaires et les forces de l’ordre, ce qui peut entraver leur capacité à répondre aux gangs et à l’insécurité.

En conclusion, pour lutter efficacement contre les gangs et l’insécurité, il est crucial que le gouvernements soit transparent et intègre, des qualités que ne peut détenir un régime avec l’indice de corruption le plus élevé dans la Caraïbe. Si un gouvernement est corrompu, ces conditions peuvent rendre extrêmement difficile la lutte contre les gangs et l’insécurité.

caricature: Castro Desroches

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