Des personnalités sanctionnées signent l’Accord d’Ariel Henry approuvé par l’Union européenne, critique Pierre Espérance

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L’Union européenne (UE) doit être à l’écoute de la population non d’un régime prédateur des droits des haïtiens, plaide le directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH). Pierre Espérance désapprouve le support accordé par l’U.E à l’Accord du 21 décembre d’Ariel, un document approuvé par des figures sanctionnées pour trafic de drogue et financement du banditisme en Haïti.

La publication du Consensus national pour une transition inclusive et des élections transparentes du Premier ministre de facto, Ariel Henry, a été suivie d’une vague de réactions défavorables en raison des controverses qui définissent le document.

Il est signalé des cas de faux en écriture, de duplication dénoncés par des leaders politiques et des membres de la société civile actant le manque de sincérité du processus, argumente Pierre Espérance.

Dans la foulée des polémiques, la position de l’Union européenne soutenant la démarche est perçue comme un coup de tonnerre dans un ciel serein.

Tout porte à croire que l’UE et les EM minimisent les réactions en cascade qui se sont enchaînées sur l’insincérité du processus. Le directeur exécutif du RNDDH rappelle qu’un nombre important de signataires de l’Accord du 21 décembre frappés de sanctions internationales pour des motifs d’implications au trafic de la drogue et dans le financement du banditisme approuvent l’Accord truffé d’incohérences.

Le défenseur des droits humains encourage l’UE et les EM à éviter les erreurs du passé, particulièrement celles de 2015 traduisant l’obstination à voir l’organisation des élections à tout prix.

Pierre Espérance invite la communauté européenne à être à l’écoute de la population, des organisations de la société civile organisée afin de débarrasser le pays de ce régime prédateur des droits de l’homme. Il rappelle que le gouvernement de facto ne détient aucun mandat ni aucune feuille de route pour conduire les destinées de la nation.

L’UE et des EM doivent œuvrer pour le rétablissement des institutions étatiques en Haïti et non pour renforcer un pouvoir sans vision qui supporte les gangs et institue la banalisation de la vie, insiste Pierre Espérance.

Ariel Henry, le neurochirurgien aux commandes de l’État depuis plus d’un an, fait preuve de son incapacité à engager le pays dans des compétitions électorales honnêtes, transparentes et démocratiques, juge Pierre Espérance.

Hervé Noel

vevenoel@gmail.com

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