CEPAL | Projection révisée des taux de croissance dans la région : Haïti de PHTK-SDP-Fusion occupe la queue avec (-0,2 %), Nicaragua (3%), RD (5,3%), Venezuela (10%)

0
1391

Souvenez-vous-en des éloges du ministre haïtien de facto des Affaires Etrangères, mercredi dernier devant l’Assemblée de l’OEA, les tuteurs du Dr. Ariel Henry? Le gouverneur de la Banque centrale ne devrait-il pas maintenant expliquer par quel tour de prestidigitation le taux d’échange de la Gourde, a-t-il subi une légère modification rapide comme l’éclair?

Rendons-nous finalement compte des dégâts causés aux finances du pays par la corruption, l’impunité, l’ingouvernabilité du pays, l’incompétence des dirigeants…. et surtout la fédération des gangs et le climat d’insécurité qui s’en suit pour notre plus grand malheur! Croissance négative de -0.2%, qui va composer avec une équipe qui a échoué?

Malgré l’amélioration de ses projections, la CEPAL met en garde contre les défis à relever en Amérique latine et les Caraïbes.

à lire aussi : La BRH est cette régulatrice dérèglée de la rue Pavée traitée de vulgaire épave | Rezo Nòdwès (rezonodwes.com)

Mardi 23 aout 2022 ((rezonodwes.com))–La Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL) a relevé mardi ses prévisions de croissance pour la région à l’horizon 2022, de 1,8 % estimé en avril à 2,7 %, tout en prévenant que le scénario est « très complexe ».

L’agence de l’ONU, basée à Santiago du Chili, indique dans une nouvelle étude que « le ralentissement économique a été aggravé par les effets de la guerre en Ukraine » et « les limites croissantes auxquelles se heurte la politique macroéconomique nationale pour stimuler la croissance ».

A cela, la CEPAL a ajouté « les fortes pressions inflationnistes, le faible dynamisme de la création d’emplois, la baisse des investissements et les demandes sociales croissantes ».

Le ralentissement économique a été aggravé par les effets de la guerre en Ukraine. Les économies qui connaîtront la plus forte expansion cette année sont le Venezuela (10 %), le Panama (7 %), la Colombie (6,5 %), la République dominicaine (5,3 %), l’Uruguay (4,5 %), le Guatemala (4 %), le Honduras (3,8 %), la Bolivie (3,5 %) et l’Argentine (3,5 %), selon l’institution.

Au milieu du tableau se trouvent le Costa Rica (3,3 %), Cuba (3 %), le Nicaragua (3 %), l’Équateur (2,7 %), le Pérou (2,5 %) et le Salvador (2,5 %), tandis que les pays qui connaîtront la plus faible croissance sont le Mexique (1,9 %), le Chili (1,9 %), le Brésil (1,6 %), le Paraguay (0,2 %) et Haïti (-0,2 %).

Pour les Caraïbes, la CEPALC estime une expansion de 10,2 % ou de 4,7 % si l’on exclut la Guyane, qui connaît un boom pétrolier depuis un certain temps.

La région retrouve ainsi « la trajectoire de faible croissance qu’elle avait avant le début de la pandémie », souligne l’organisation dans l’étude « Economic Survey of Latin America and the Caribbean ».

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.