Le gouvernement de facto fixe le salaire minimum à 685 gourdes pour les ouvriers de la sous-traitance

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Lundi 21 février 2022 ((rezonodwes.com))– C’est officiel. Le gouvernement de facto a fixé à 685 gourdes le salaire minimum des ouvriers des usines d’exportataion, contrairement aux 1 500 gourdes par jour exigées par les ouvriers des usines de textile.

Les agents de sécurité auront droit à un salaire minimum de 615 gourdes et le personnel de maison 350 gourdes.

C’est une « provocation », a vite réagi le syndicaliste Dominique St Eloi appelant les ouvriers à rester mobilisés dans l’attente de nouvelles consignes. 

St-Eloi, qui pointe du doigt Andy Apaid, a révélé que lors des discussions préliminaires avec Dr Ariel Henry, le « tchoul des oligarques », il était entendu que quelques 700 gourdes pourraient être accordées quoique, selon le syndicaliste, nettement insuffisantes pour subvenir aux multiples besoins des malheureux ouvriers du secteur de la sous-traitance.

Avec au moins 1 250 gourdes et des accompagnements sociaux obligatoires, tout ceci fruit d’un consensus, on pourrait pallier le problème, a souligné Dominique St-Eloi. 

Rappelons qu’en fin de soirée du dimanche, à quelques heures d’une nouvelle mobilisation des ouvriers, la coalition phtk-sdp-fusion-mtv a publié dans le Moniteur, après 3 ans, une révision d’une nouvelle grille salariale, au beau milieu d’une inflation galopante et d’une hausse vertigineuse des prix des produits de première nécessité.

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