Mexique|Texas-Migrants. Une Haitienne partie d’Haiti pour le Chili en 2017, après le meurtre de l’un de ses 3 enfants, craint de ramener les deux autres au pays de PHTK et des gangs armés

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Un homme de 32 ans originaire d’Haïti, campé à la frontière mexico-américaine, a déclaré à l’AP que : » J’ai vécu vécu dans les rues du Chili ces quatre dernières années, résigné à chercher de la nourriture dans les poubelles« . Il ne rêve plus de revivre les cauchemars d’Haiti appelé à n’être « gouverné » que par PHTK et alliés, aussi longtemps que possible, pour continuer notre descente aux enfers.

Dimanche 19 septembre 2021 ((rezonodwes.com))–Il a pris environ deux mois à Judith Joseph, une jeune haïtienne âgée de 43 ans, pour parcourir l’Amérique latine de Chili au Mexique, pour finalement se retrouver tout près de la frontière américaine et explorer les possibilités de pouvoir soumettre une demande d’asile. Sa plus grande inquiétude qui est également celle de ses deux enfants, est un éventuel retour (forcé) vers Haiti si les trois passent à l’autre bord de la rivière Del Rio Grande.

Judith Joseph a fui Haïti en 2017 pour se rendre au Chili après le meurtre de l’un de ses trois enfants. Elle craint fortement de retourner à la dure réalité et exposer ses deux autres enfants à un danger imminent tant les gangs au pays de PHTK, bénéficiant de l’impunité, deviennent incontrôlables.

Bien que Joseph souffre de maux, notamment de diabète et de difficultés à marcher, cette femme de 43 ans a pris la route le 10 juillet 2021 et est arrivée à Tapachula, au Mexique, près de deux mois plus tard avec ses deux autres enfants, Samuel et Cristelle, a-t-elle confié à l’agence de presse AFP.

Son fils, Samuel, 11 ans, a peu de souvenirs de la vie chez lui. « Il y avait des souris dans la cuisine la nuit. Dans la journée, il y avait toujours des policiers haïtiens qui tiraient devant la maison« , s’est-il souvenu.

Alors que la famille attend d’obtenir le statut de réfugié pour poursuivre son voyage vers les États-Unis, Samuel a déclaré à l’AFP, qu’il aurait préféré qu’ils ne partent jamais et que le départ d’Haiti en 2017 vers un autre pays, était l’essentiel. « Je ne voulais pas partir. Je voulais rester au Chili. »

AFP a révélé que des migrants haïtiens ont indiqué qu’ils ne seront pas dissuadés par les mesures d’expulsion des États-Unis. Toutefois, informés de l’intention des États-Unis d’augmenter la capacité des vols d’expulsion, plusieurs d’entre eux ont déclaré qu' »ils avaient l’intention de rester et de demander l’asile, citant le récent tremblement de terre dévastateur en Haïti et les troubles socio-politiques qui ont suivi l’assassinat du président Jovenel Moïse comme raisons de leur incapacité à retourner dans leur pays d’origine« .

De son côté, Fabricio Jean, un Haïtien de 38 ans arrivé avec sa femme et ses deux filles. interviewé par Associated Press depuis la ville frontalière mexicaine Tapachula, a affirmé qu’ « en Haïti, il n’y a pas de sécurité« , ajoutant que « le pays est en pleine crise politique« .

Plus loin, Junior Jean, un homme de 32 ans originaire d’Haïti, a déclaré avoir vécu dans les rues du Chili ces quatre dernières années, résigné à chercher de la nourriture dans les poubelles.

« Nous sommes tous à la recherche d’une vie meilleure« , a-t-il insisté.

Notons que des dizaines de milliers de personnes, en majorité de ressortissants haïtiens, sont également bloquées dans la ville de Tapachula, dans le sud du Mexique, dans l’attente de documents qui leur permettraient de poursuivre leur route.

Les Haïtiens migrent en grand nombre vers les États-Unis depuis plusieurs années, beaucoup ayant quitté leur nation caribéenne après le tremblement de terre dévastateur de 2010. Ils effectuent de dangereux treks à pied, en bus et en voiture, notamment à travers la tristement célèbre Jungle de Darien, une jungle contrôlée par des gangs armés et des trafiquants de drogue reliant la Colombie au Panama.

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