Le président américain Joe Biden s’adressera en personne au débat général de l’ONU la semaine prochaine, alors que plus de 100 chefs d’État et de gouvernement arrivent à New York pour assister à la session annuelle de haut niveau de l’Assemblée générale, qui était devenue virtuelle en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19.
Qui viendra représenter Haiti bien qu’il n’existe actuellement aucun fonctionnaire légitime et constitutionnel pour engager le destin de 11 millions d’Haïtiens victimes d’un complot et condamnés à vivre dans la crasse et la misère.
New York, samedi 18 septembre 2021 ((rezonodwes.com))–Les dirigeants haïtiens, depuis un certain temps, ont pris l’habitude d’annoncer leur déplacement à l’extérieur jusqu’au dernier moment ou parfois, ne le font même pas. Serait-ce l’absence d’un statut social protocolaire ? En serait-il ainsi pour le Premier-Ministre de facto, Ariel Henry ?
Dans le cas de la participation d’Haiti, – membre fondateur de l’ONU – à la 76è Assemblée Générale annuelle, le flou persiste encore quoique l’agence de presse russe TASS évoque la participation en personne du « chef de gouvernement d’Haiti« . Dans le cas contraire, la présence du Dr. Claude Joseph, le ministre de fait des Affaires Etrangères, serait très mal vue à la tribune officielle des Nations-Unies, après avoir récemment refusé de cosigner un acte du gouvernement, une attitude qui ne devrait plus l’autoriser à continuer à parler au nom d’Haiti sur la scène internationale.
Selon l’agence russe TASS, les présidents d’un certain nombre de pays, dont le Brésil, le Venezuela, le Kirghizistan, le Liban, la Moldavie, l’État de Palestine, la Pologne, les États-Unis, la Turquie, l’Ukraine, la France, la République Dominicaine et l’Estonie, prévoient de s’adresser à la 76e session de l’Assemblée générale de l’ONU, selon le projet de programme obtenu par TASS concernant les « guest speakers« .
En outre, a-t-il révélé, les chefs de gouvernement d’Arménie, de Grande-Bretagne, d’Haïti, de Géorgie, d’Israël, d’Italie, du Canada, du Pakistan et du Japon devraient également prendre la parole.
Les réunions de haut niveau de l’Assemblée générale débuteront le 21 septembre, a appris Rezo Nòdwès.
« Et si Haïti devrait prendre la parole à la Tribune des Nations Unies dans le cadre de la 76ème assemblée générale« , s’est questionné le journal en ligne indépendant Rezo Nòdwès, en analysant un communiqué de l’ex-commissaire du gouvernement Tèt Kale joveneliste, Claude Bed-Ford, interdisant le PM de facto, Dr. Ariel Henry, « de quitter le territoire national« . Certes, M. Bed-Ford est renvoyé à la maison pour leçon non sue du dernier chapitre du livre « Apran’n Respekte Gwo Chèf Nommé par Core Group« , mais quid de la correspondance adressée au Directeur du service de l’Immigration et de l’Émigration, Joseph Cianciuli, le 14 septembre dernier ?
Le bureau de la Primature va-t-il s’atteler une nouvelle fois à sauter à pieds joints dans la pratique de chercher à minimiser des sujets fâcheux pourtant primordiaux à coups de communiqué pour parler et finalement ne rien dire, comme dans le cas de l’Affaire Coup de fil Ariel/Badio ? Dans tous les cas, le sujet d’interdiction de départ devrait être évacué, particulièrement si le PM de facto prévoit effectivement de faire le déplacement à New York en début de semaine pour (éventuellement) prendre la parole à la tribune de l’Onu au nom d’Haiti même s’il n’a jamais été mandaté pour parler au nom de ce brave peuple sans un consensus « lajman laj« .
Toutefois, selon la deuxième liste provisoire des orateurs de l’Assemblée générale, environ 109 chefs d’État et de gouvernement s’adresseront en personne au débat général et près de 60 prononceront des discours par le biais de déclarations vidéo préenregistrées. Ariel Henry serait-il du nombre de 60, ce qui pourrait l’arranger après l’image hideuse d’un Etat en faillite et de voyoucratie projetée par les Tèt Kale jovenelistes et leurs alliés naturels G9 an fanmi ?