Mardi 7 septembre 2021 ((rezonodwes.com))–Alors qu’en Haiti, pays considéré comme un état paria et plongé dans la voyoucratie et qui n’est ni dirigé ni administré et livré à la merci des gangs pour faire de la diversion, la communauté internationale (Core Group-Binuh) a appuyé sans réserve l’ancien président de facto Jovenel Moise dans ses dérives et le démantèlement des institutions du pays, notamment les pouvoirs législatif et judiciaire; et aujourd’hui encore un gouvernement inconstitutionnel ; par contre en ce qui a trait au Salvador, les Nations-Unies veillent au grain et refusent de donner carte blanche au président Nayib Bukele, dans la violation flagrante de la Constitution de ce pays d’Amérique latine.
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a réitéré mardi son appel au respect des dispositions constitutionnelles, de l’état de droit et de la séparation des pouvoirs au Salvador, un appel, pourtant, a soulevé Dr. Josué Renaud de NEHRO, qui n’a jamais été lancé à l’endroit de Jovenel Moise qui, illégalement, a cherché à remplacer la Constitution haïtienne à travers un referendum bidon et inconstitutionnel et la tenue d’élection exclusives avortées.
La mise en garde de M. Guterres est venue après la décision de la Chambre constitutionnelle de la Cour suprême du Salvador d’autoriser la réélection immédiate du président Nayib Bukele, a souligné le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric.
M. Guterres a fait remarquer que cette décision fait suite au remplacement des juges de la Chambre constitutionnelle le 1er mai, ce qui a déjà suscité des inquiétudes quant à l’impact sur l’indépendance du pouvoir judiciaire et l’exercice de freins et contrepoids efficaces, a-t-il déclaré. Une situation similaire vécue en Haiti depuis janvier 2020 et qui se poursuit encore à la mort subite de Jovenel Moise, exactement deux mois.
Par ailleurs, le diplomate portugais a insisté sur la nécessité de préserver les progrès démocratiques réalisés par le peuple salvadorien depuis la signature des accords de paix de 1992.
Le 4 septembre, le Tribunal suprême électoral du Salvador a annoncé qu’il se conformerait à la décision de justice qui a interdit jusqu’à présent la réélection du président de la République. Surprise !
Dans un communiqué publié sur les médias sociaux, le tribunal électoral a confirmé qu’il se conformera à la sentence récemment prononcée par la Chambre constitutionnelle afin que le chef de l’État puisse se présenter à nouveau aux élections.


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