Dans le brouhaha qui a suivi, des parents sont séparés de leurs enfants. Heyman Vazquez, prêtre à Huixtla et défenseur des migrants, a décrit la chasse matinale à la caravane, qui comprenait de nombreux enfants, comme un abus de pouvoir « inhumain » et « cruel » qui a semé la peur et l’inquiétude parmi les voyageurs.
Lundi 6 septembre 2021 ((rezonodwes.com))–Tôt dimanche, les forces de sécurité mexicaines ont bloqué le passage d’une nouvelle caravane de migrants et ont arrêté plusieurs personnes, le gouvernement cherchant à démanteler le groupe, un jour après son départ du sud du Mexique en direction des États-Unis.
Vers 5 heures du matin, heure locale, des membres de la Garde nationale mexicaine et de l’Institut national des migrations (INM) ont commencé à encercler les migrants à la périphérie de la ville de Huixtla, dans le sud du Mexique, incitant certains d’entre eux à fuir, a déclaré un témoin à l’agence Reuters.
Dans le vacarme qui a suivi, certains parents de la caravane composée en grande partie de Centraméricains, d’Haïtiens et de quelques Vénézuéliens ont été séparés de leurs enfants alors que les autorités cherchaient à intercepter les migrants qui couraient vers les rives de la rivière Huixtla.
L’opération visant à freiner la caravane d’environ 400 personnes dans son élan, intervient quelques jours après que les autorités eurent dispersé un autre groupe important et fait suite à des commentaires du président Andres Manuel Lopez Obrador selon lesquels il souhaitait que les sans-papiers restent dans le sud du Mexique non pas d’avancer vers la frontière séparant ce pays des Etats-Unis.
M. Lopez Obrador a également exhorté le gouvernement américain à aider les migrants à trouver du travail.
Accusations d’usage excessif de la force
Comme cela s’était produit avec la caravane précédente, certains migrants ont accusé les forces de sécurité mexicaines d’avoir fait un usage excessif de la force lors de leur intervention, et Maria Martha Ramos, une Hondurienne, a déclaré que certains des fonctionnaires avaient jeté des pierres pour retenir des personnes.
Mme Ramos a indiqué qu’elle verrait si le corps principal des migrants se regroupait pour pouvoir continuer son voyage vers le nord.
