Les numéros de série des fusils, des pistolets et même des fusils d’assaut que possédaient les anciens militaires (mercenaires) sont en cours de vérification.
Dimanche 18 juillet 2021 ((rezonodwes.com))–Des armes et plusieurs pistes mènent aux cerveaux de l’assassinat de l’ancien numéro 1 d’Haïti, écrit le journal colombien El Tiempo, dans son édition de dimanche matin.
Selon El Tiempo, la décision de l’IGPNH contrôlée par Léon Charles, de placer en isolement les 24 policiers affectés à la sécurité du président Jovenel Moïse, lâchement torturé ensuite assassiné le 7 juillet, a été prise après que les investigateurs, en présence d’une commission du FBI, ont collecté plusieurs cartouches de gaz et d’armes de poing dans la résidence du couple présidentiel.
Des sources (informateurs selon El Tiempo) ont révélé que des policiers haïtiens (PNH) ont activement participé à cet assassinat. Et maintenant, a poursuivi le journal, « les investigateurs incluant des agents de FBI cherchent à vérifier si les armes fournies aux anciens militaires (mercenaires) colombiens – qui composaient le commando armé qui s’est rendu au domicile de Moïse – comprennent des fusils de police« .
Plusieurs des anciens militaires impliqués ont déclaré que « l’arsenal avec lequel ils allaient réaliser le coup d’État – pour capturer le président – a mis longtemps à leur parvenir« . C’est pourquoi les numéros de série des fusils, des pistolets et même des fusils de chasse que possédaient les anciens militaires sont en cours de vérification.
