7 février, 18 mai, 17 octobre, 18 novembre, 1er Janvier, 12 Janvier…
Pauvres Haïtiens qui ne peuvent pendant une décennie environ commémorer comme il se doit, ces grandes dates de l’histoire nationale du fait que les couloirs du pouvoir sont envahis d’apatrides, de conzés, de ratés, de vendeurs de patrie, de corrompus, des sousous, des sous-hommes, des revanchards, des zefeis, des fils de makout, des néo-duvaliéristes, des produits de la bêtise…Sauf en Haïti, où l’on trouve encore des rejetons ou bâtards de Duvalier, Day et sbires de régime dictatorial menaçant la liberté individuelle, ailleurs, en Allemagne (Hitler), Chili (Pinochet), Nicaragua (Somosa), ces noms sont bannis de la société.
Trujillo a été assassiné le 30 mai 1961, un jour appelé maintenant « Jour de Liberté » par le président Luis Abinader.
Art. 2 du décret d’Abinader : La commémoration du 60e anniversaire de l’exécution de Trujillo est établie pour reconnaître la vocation démocratique permanente du peuple dominicain, qui n’a jamais cessé de lutter pour sa souveraineté et sa dignité en tant que nation et peuple libre et indépendant«
Vendredi 21 mai 2021 ((rezonodwes.com))–Au moment où le président de facto d’Haïti, Jovenel Moise, se prépare à faire revivre aux haitiens les pires moments de l’ère des 29 années de la dictature des Duvalier avec un referendum illégal imposé autoritairement, de massacres, d’assassinat en série et des élections (plébiscite) frauduleuses, pour empêcher la tenue de tout procès de crimes financiers et autres, les dominicains, quant à eux, veulent complètement tourner la page des 31 années de la dictature de Trujillo, néanmoins, tout en empêchant la répétition de telle perversité dans leur histoire de peuple.
En effet, le président dominicain Luis Abinader a publié vendredi le décret 335-21, acte par lequel le 30 mai de chaque année est déclaré « Jour de la liberté », en « hommage à la résistance nationale et aux victimes d’assassinats, de disparitions, de tortures et d’abus commis contre le patrimoine de l’État dominicain pendant les 31 ans du gouvernement dictatorial dirigé par Rafael Leónidas Trujillo Molina« .
Ce même décret crée une commission pour la commémoration du 60e anniversaire de l’exécution du dictateur Rafael Leónidas Trujillo Molina, afin de reconnaître la vocation démocratique permanente du peuple dominicain.
« La commémoration du 60e anniversaire de l’exécution de Trujillo est établie pour reconnaître la vocation démocratique permanente du peuple dominicain, qui n’a jamais cessé de lutter pour sa souveraineté et sa dignité en tant que nation et peuple libre et indépendant« , indique le décret dans son article deux.
La commission créée par ce décret, à titre honorifique, est composée du ministre de la culture, qui la préside, des ministres de la défense et de l’éducation.
