Jean Dorcena, le 3 septembre 2020 : « Ils se sont fédérés parce que nous avons un travail à faire avec eux« .
Il faut prendre très au sérieux les derniers actes posés par le dictateur Jovenel Moïse, – « un sempiternel menteur », selon l’opinion publique -, qui crée des évènements pour prendre à son avantage une situation. Celui-ci qui mériterait d’être jeté en prison pour crime de haute trahison, prend le « mensonge pour une vertu », avait souligné NERHO après son intervention de la honte devant des ambassadeurs du Conseil de Sécurité., en février dernier.
Qui finance les gangs G9 ? Binuh serait-Elle intéressée de le savoir ?
Jeudi 3 septembre 2020 ((rezonodwes.com))– La commission présidentielle chargée de désarmer les gangs est à l’origine de la formation de la Fédération G9, rassemblant les bandits les plus dangereux de la zone métropolitaine, a avoué l’un des membres de la CNDDR (Commission Nationale de Désarmement), Jean Rebel Dorcena.
Cette déclaration vient confirmer les rumeurs selon lesquelles le pouvoir serait de mèche avec les groupes armés mettant le pays à feu et à sang. L’ex conseiller du président Jovenel Moise, Me Renold Georges, avait déjà révélé le pot aux roses juste après avoir quitté le bateau en feu des Tet Kale.
Mais, faisant fi des nombreuses victimes et des opérations punitives menées dans les quarties défavorisés par les membres de ce regroupement, Dorcena assure que la création de la Fédération est une bonne chose, car elle permet au pouvoir de négocier plus facilement avec les bandits.
« Ils se sont fédérés parce que nous avons un travail à faire avec eux », a indiqué le plus sérieusement du monde le commissaire Dorcena, sans toutefois révéler le genre de mission confiée à ces « bandi legal », des enfants d’une autre famille.
Jean Rebel Dorcena, qui prend souvent la défense des hommes de Barbecue, a même justifié les dernières opérations meurtrières du G9 sur les résidents de Bel Air, en déclarant que les »groupes armés fédérés » n’ont fait que riposter après une soit-disant attaque de bandits, jusque là invisibles, qui auraient trouvé refuge dans ce quartier défavorisé.