Quand le vilain dépasse la « Personne Morale » de l’État!
L’État: une source d’eaux usées. Pour comble d’usage, nos dirigeants ont fait de l’espace physique des institutions nationales, une somme d’énergie nocive pour le vol, la récidive et la corruption etc. Un concept nouveau de définition de l’État. Dans ce pays où l’État est tout, sauf un État, on retrouve un système de « domestic partners »… les mêmes têtes avec leurs queues.
La Constitution de 1987 définit Haïti dans son article premier que: « Haïti est une République, indivisible, souveraine, indépendante, coopérative, libre démocratique et sociale ».
Cette terre de civilisation et de liberté n’a pas accouché l’État en dépit de ses multiples « rendez-vous » avec l’histoire: et Haïti se résume pour l’essentiel à la démocratie féodale où les serfs (bourgeoisie et classe moyenne) sous la coupe des seigneurs nationaux et internationaux nous élisent et/ou placent des valets à la TÊTE du pays comme au Moyen-Âge.
La nature fragile de l’échec continu
Aucun haïtien n’a le monopole d’une vision surprenante de transition « de changement » pour Haïti. En effet, si l’on se réfère au dynamisme du développement humain; la meilleure vision d’une parfaite définition de l’État aurait été la somme des visions de tous les sujets: noble, clergé et plèbe.
Comment définir l’État?
Une conscience collective des échecs historiques s’avère utile:
De là, nous serons en mesure de définir l’État – notre État d’Haïti mais pas dans son état actuel. En substance, aujourd’hui sur la base de la mauvaise gouvernance, nous sommes devenus « un coin étatique » où la défaite en coulisse, empêche l’implantation de l’État de Droit. Ce faisant, nous ne sommes que des individus aux instincts subjectifs.
Les faits de notre quotidien!
Une société d’impunité dans toute son essence…
Une génération qui s’en va et s’en vient avec les mêmes acteurs, les mêmes discours et surtout les mêmes promesses fallacieuses… Cela traduit la quête de richesse cultivée depuis la nuit des temps par ces « payas » à la tête de cet État bourgeois aux côtés de notre peuple de manfouben.
Un Exécutif malade, un Législatif amnésique, un Judiciaire handicapé, voilà les composants périodiques de ce qui reste de la petitesse étatique!
Quand les nobles d’argent vendent la dignité des plébéiens!
Qu’est ce qui reste?
– un instinct de survie qui répond à une dépendance socio-institutionnelle de la République envers la communauté internationale: qui fait des rois malheureux et faibles d’esprit. Au sein du fait social haïtien, le plus minable d’entre nous est un « gran nèg » parce qu’il pratique le népotisme dans un esprit de « desservant » en lieu et place de faire de la politique pour servir.
Rien ne fonctionne!
Les multiples questionnements soulevés par ce misérabilisme successif sur la volonté de l’instauration d’un État-Nation, nous imposent une considération introspective de notre devoir de citoyens-individus de rétribution à Haïti.

