Le président dominicain luttant farouchement contre la corruption et l’impunité dans son pays, le sait-il que Jovenel Moise n’a nul droit de légiférer et qu’il lui est formellement interdit de toucher à un seul article de la Constitution haïtienne ?
Avant, l’apprenti-dictateur Jovenel Moise avait besoin de l’aimable permission de Nicolas Maduro pour débloquer des fonds et faire avancer sa « Caravane », un véritable stratagème déployé pour rembourser ses bienfaiteurs à cause de leur indulgence démontrée envers lui, lors de la campagne présidentielle, et maintenant, il a besoin de la bénédiction de Luis Abinader, pour mieux nous faire avaler la pilule amère – sa Constitution en poche -.
Vendredi 11 décembre 2020 ((rezonodwes.com))–Après l’étonnante invitation lancée à l’organisation internationale de la francophonie, un grave impair commis par Claude Joseph, ensuite la Caricom; Haïti, comme un pays placé en domesticité dépendant des caprices des autres, est maintenant tenu d’informer la République Dominicaine de son projet d’une éventuelle réforme constitutionnelle qui, néanmoins, ne verra pas le jour sous la présidence de Jovenel Moise dont le mandat constitutionnel s’achève dans 57 jours, soit précisément le 7 février 2021.
« Il existe un large consensus, tant au niveau national que dans la communauté internationale, sur le fait que notre système doit être réformé de toute urgence« , a déclaré jeudi l’apprenti-dictateur Jovenel Moise, dans un texte de propagande truffé de mensonges et d’incohérences destiné aux lecteurs anglophones, publié dans le journal américain Washington Times.
La République Dominicaine qui, jusqu’à preuve du contraire, n’a jamais consulté les autorités haïtiennes, suprématie économique oblige, quand il vient de prendre des décisions sur l’immigration incontrôlée et incontrôlable des haitiens, a été consultée sur les prétentions de Jovenel Moise de doter le pays d’une constitution – déjà écrite – taillée sur mesure.
« Récemment, le président Luis Abinader de la République dominicaine voisine a exprimé son soutien à une nouvelle constitution pour Haïti afin de contribuer à la stabilité des deux pays« , très fièrement a révélé Jovenel Moise invitant les étrangers à s’immiscer directement dans les affaires internes d’Haïti.
Là où le bas blesse, à titre d’exemple, l’exécutif dominicain ne s’est jamais arrangé pour rendre « caduc » le parlement afin de légiférer par décret en folie. Donc, il est hors question pour Jovenel Moise de parler de « stabilité des deux pays« , car lui-même n’a pas su être à la hauteur de sa tâche pendant toute la durée de son mandat en passant le plus clair de son temps à « fédérer les gangs« , devenant ainsi la plus grande source de nuisance des haitiens. Ils volent et violent, assassinent et massacrent.