26 juin 2024
Haïti|Terrorisme d’Etat – La PNH promet une enquête et admet avoir commis des exactions lors des manifs des médecins
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Haïti|Terrorisme d’Etat – La PNH promet une enquête et admet avoir commis des exactions lors des manifs des médecins

Jonet Vital a assuré que l’IGPNH dont il est le porte-parole, va enquêter sur les événements. En d’autres termes, comme à l’accoutumée, « l’enquête se poursuit » et la République pâlit et la police de Rameau Normil et de Léon Charles accusée d’être à la solde du Palais national, recommencera jeudi de plus belle, avec les multiples manifestations programmées à travers le pays pour dénoncer l’insécurité, la corruption et le Coup d’Etat contre la Constitution programmé le 7 février 2021…

Mercredi 9 décembre 2020 ((rezonodwes.com))–A 58 jours de la fin de mandat de l’apprenti-dictateur Jovenel Moise, le chef suprême et effectif de la PNH, ANI [VSN.2.0] et de G9 an fanmi, la direction de l’Inspection Générale de la PNH (IGPNH) a enfin reconnu mardi l’usage excessif de la force lors des manifestations des professionnels de la santé qui critiquent le climat d’insécurité grandissant.

Jonet Vital, porte-parole de la plus haute instance de l’institution, a déclaré – environ plus d’une semaine après – que « l’inspection générale enquêtera sur les événements et que les responsables seront sanctionnés conformément au règlement intérieur. » Entre-temps, l’IGPNH sera mis jeudi à dure épreuve lors de multiples rassemblements et de protestations programmés à travers le pays contre l’insécurité, la corruption et la dictature d’un seul homme en gestation.

Le 30 novembre, soulignons-le, des médecins, des infirmières et d’autres professionnels de la santé ont manifesté à Port-au-Prince contre l’insécurité et l’augmentation des actes de kidnapping, mais ont été sévèrement réprimés par la police avec des balles réelles et en caoutchouc et des gaz lacrymogènes à profusion.

Par solidarité, plusieurs hôpitaux de Port-au-Prince et d’autres villes ont fermé leurs portes ce jour-là et seuls les services d’urgence ont été assurés.

Le catalyseur de la protestation a été l’enlèvement du pédiatre Hans Télémaque près de l’hôpital de l’université d’État d’Haïti (HUEH). Bien que le médecin ait été libéré quelques jours plus tard, le syndicat a maintenu ses revendications.

Alors que les mobilisations contre le phénomène de l’insécurité et le peu d’action de la police se multiplient en Haïti, les organisations sociales critiquent la position des agents de l’ordre et les tactiques répressives pour faire taire les non-conformistes exigeant la démission de l’apprenti-dictateur, avant le 7 février 2021.

Outre le personnel de santé, d’autres syndicats se sont récemment prononcés contre les décrets en folie illégaux et inconstitutionnels du président Jovenel Moïse et l’organisation des élections-Dermalog avec un CEP constitué d’individus non représentatifs, et ont également été systématiquement repoussés par les forces de l’ordre, en mission spéciale.

Fin novembre, le chef de l’opposition André Michel a déposé une plainte contre le directeur de facto de la PNH, Léon Charles, qu’il a accusé de « meurtre, tentative de meurtre, association de malfaiteurs et violation des droits de l’homme » pour avoir géré la mobilisation du 18 novembre.

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