Flashback-La réalité d’aujourd’hui. Une police domestiquée au service du régime PHTK.
Il apparaît maintenant plus qu’évident que la PNH soit au service d’un seul « individu ». Que viendra déclarer par la suite le DG a.i Rameau après tous ces excès de zèle du spécial porte-parole de la PNH?

Lundi 11 novembre 2019 ((rezonodwes.com))– Un agent de la PNH (Police Nationale d’Haïti), lors d’une visite du président Jovenel Moïse dans un commissariat de la région métropolitaine de Port-au-Prince, a fait montre d’un incroyable zèle pour essayer d’obtenir une petite augmentation et le paiement de six mois d’arriérés de salaire.
« Prezidan, m ap mande w yon sèl grenn bagay. Ou wè rejim Martelly a, se yon rejim mwen renmen anpil e mwen batay anpil pou li. M ap mande w yon sèl bagay, foure men w pi fon pou nou pou w wè si w te ka mete sou chèk la. Denye bagay prezidan, m pa kache di w sa, m ap defann ou pou sa. Antanke premye pèsonaj de la repiblik, lapolis se youn nan enstitisyon ki kenbe w la sou pouvwa, paske nou batay pou ou. Pèp anfas nou, Nèg opozisyon anfas nou, nou batay pou ou », a lâché le policier.
On se croirait en pleine période de la présidence à vie de Papa Doc. Le premier personnage de la Nation devient finalement le seul à jouir de la protection et des ressources du pays.
Cette confession du policier fait comprendre à quel niveau l’institution policière est politisée et se trouve aux services d’un « seul individu », pour répéter le mot du président Trump.
En effet, depuis la levée de bouclier populaire contre la corruption gangrénant le régime Tet Kale I et II, les policiers n’ont pas lésiné sur les balles réelles et les gaz lacrymogenes pour essayer de mater dans le sang le mouvement de contestation.
Plus d’une centaine de jeunes vies ont été depuis fauchées par les balles assassines de policiers et de civils armés, sans que la communauté étrangère n’envoie d’alerte.
Même les rapports de massacres (La Saline, Tokyo, Carrefour Feuilles, Bel-Air, etc) et le cri de l’organisation Amnesty International n’ont fait bouger les lignes du coté des membres du Core Group (États-Unis, Canada, France, Allemagne, etc…) qui appuient sans réserve l’administration de Jovenel Moise.
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