L’administration Moise-Jouthe serait-elle définitivement un duo ne nourrissant que des scandales à sensation pour pallier au manque de compétence à gérer la chose publique ?
Son collègue Agénor de l’Education Nationale va-t-il laisser ce scandale – ou cette rumeur – faire son cours quand M. D’Mezard est appelé à superviser plusieurs cadres détenteurs au moins d’une Maîtrise obtenue dans des universités étrangères après avoir dûment passé leur bac 2 en Haïti ?
Dimanche 26 juillet 2020 ((rezonodwes.com))–La nouvelle semaine d’activités s’apprête à s’ouvrir lundi en Haïti de la même façon qu’elle s’est achevée vendredi avec la démission surprise mais encore questionnable des 8 pensionnaires du CEP de Pétion-Ville en fonction depuis 2017 sans rien produire comme résultat palpable et probant.
Et dimanche encore, Rezo Nòdwès a appris que Ronald Gerard D’Mezard, fraîchement nommé par arrêté présidentiel, ministre de la Jeunesse et des Sports, pourrait connaître bien des difficultés à son installation lundi avant d’arriver à prendre le contrôle de ce ministère. La police sera-t-elle appelée en renfort pour imposer D’Mézard, accusé d’usurpation de titre ?
« Depuis vendredi, quelque 24 heures après sa nomination par le pouvoir, les employés, des cadres et contractuels du ministère ont soulevé leur indignation et sont prêts à donner une fin de non-recevoir à M. D’Mézard » ont indiqué plusieurs sources contactées dimanche par Rezo Nòdwès dont l’une, allant beaucoup plus loin, a révélé que l’éventuel ministre de facto de la Jeunesse « serait licencié en Droit sans jamais réussir ses examens de philo et également ses études en sciences juridiques ».
« J’ai appris que c’est un usurpateur de titre d’avocat et sans avoir été détenteur d’un papier de la classe terminale qui est nommé ministre« , très frustré, a indiqué un autre employé cadre ayant demandé de préserver anonymat.
Le nom du nouveau ministre qui est pour l’instant injoignable pour donner sa version des faits, serait venu s’ajouter à la liste des membres du pouvoir Tèt Kale détenteurs de diplômes douteux ou fictifs, comme dans le cas de Jovenel Moise qui a usurpé le titre d’Ingénieur lors d’un contrat d’infrastructure routière signé avec l’Etat haitien. Le nouveau ministre de la Justice, Rockfeller Vincent, selon des interrogations soulevées par l’ex-commissaire zélé Jacques Lafontant, serait également en possession de diplômes douteux. Il est actuellement en charge d’un système judiciaire le plus corrompu de la région des Caraïbes.
A rappeler que Maître Ronald Gerard D’Mezard est nommé Ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Action Civique en remplacement de Max Attys, qui a démissionné après avoir révélé, à qui veut l’entendre, que les fonds destinés à construire des stades et de parcs sportifs en Haïti ont été effectivement détournés par le régime PHTK – Martelly|Lamothe – et que des projets bâclés exécutés pour des sommes faramineuses ne correspondent nullement aux normes pour réaliser des compétitions sportives internationales.
Il n’y a rien de surprenant qu’un usurpateur ait été nommé à la tête du ministère des sports, le président de la République celui qui a signé l’arrêté est un ingénieur auto proclamé
Lorsque le président Moïse est lui-même un usurpateur de titre et que cela n’a pas l’air de déranger la société haïtienne, on ne voit pas pourquoi le reste de la bande ne devrait pas l’être. Cependant, ce que cette situation révèle c’est qu’on a perdu en fin de compte ce qui faisait autrefois, la fierté de ce pays.
Une fois que c’est à l’étranger qu’on laisse la responsabilité de déterminer ceux-là qui sont aptes de diriger ce petit pays, on ne peut plus parler de grandeur d’âme et de fierté. Comment peut-on être aussi bête pour croire que des gens qui nous ont fait tant de mal par le passé et qui continuent à se comporter en colons face aux nègres d’Haïti, peuvent tout d’un coup devenir nos bienfaiteurs.
Aussi longtemps qu’ils pourront compter sur la collaboration des traîtres à la patrie pour enfoncer davantage dans l’abîme ce joyau petit pays, il n’y a rien à espérer de différent que cette situation gênante dans laquelle on se débat. Tout est faux dans le pays d’aujourd’hui qui a tant fait parler de ces hommes qui ont eu la clairvoyance de nous sortir de l’esclavage à un moment où le nègre n’était nullement considéré par le colon comme un être humain. Sauf que la descendance n’a pas du tout su préserver l’héritage de ces braves gens qui ont tout fait pour nous inculquer le sens du service public. Mais ce qu’on entend de la bouche même du membre le plus important de ce gouvernement, investi de la responsabilité de préserver l’héritage, que ce petit pays n’existe pas dans les faits.
En fait, c’est vrai que le pays n’existe pas. Sinon, comment expliquer que le peuple n’a pas le droit de désigner ses dirigeants. Mais cette entorse à la dignité de peuple libre que sont les haïtiens, semble laisser complètement indifférent. Et des idiots et analphabètes, on va en avoir à n’en plus finir à la tête de ce territoire. Que nous hésitons à appeler, aujourd’hui, pays.