Jeudi 5 décembre 2019 ((rezonodwes.com))– « Se pa mwen ki renmen BonDye se BonDyen ki renmen m ».
Ainsi débute la dernière production en date du rappeur engagé Roosevelt saillant dit Bic titré « Alléluia Amen » dans laquelle il a traité pas mal de sujets brûlants sur les mauvaises pratiques des Églises et Chrétiens en Haïti, tout en nous dévoilant aussi des mystères bibliques.
Les Chrétiens se disent souvent passagers sur la terre dans un mauvais contexte, croyant que la richesse et d’autres choses terrestres ne les intéressent pas. Ce qui parait absurde dans un monde capitaliste où l’argent est indispensable. Nul vraiment ne peut s’en passer.
Tizon dife avance pour dire « Si papa’m wa pouki w ap preche m lapovrete ». De plus BIC dénonce les activités (jeûne) qui entraînent les Chrétiens dans la misère et le chômage en prenant la majeure partie de leur temps.
« Si yon semèn w’al nan jèn senk jou sèke’w priye twòp kretyen’w bezwen fè lajan depi’l se lajan pwòp/ li pa yon pwoblèm pou yon kretyen posede anpil lajan pwoblèm nan si se lajan ki posede’w ».
D’un autre côté, BIC tente d’éclairer les Chrétiens avec une approche très paradoxale qui susciterait beaucoup de réflexions chez les croyants :
« Jida fè byen pou kretyen, kretyen pa konprann Jida ». La question : un disciple qui a trahi notre maître peut-il faire du bien au profit des Chrétiens?
Roosevelt a fait cette approche pour faire comprendre que sans la trahison de Judas, il n’y aurait pas eu de crucifixion de Jésus, il n’y aurait pas eu non plus de salut éternel.
Loubens PHILIPPE
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