Le carton rouge brandi par Sarah Poisson, à mettre aux enchères, comme un tableau de Picasso !

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Une légende est émergée, une icône vient de naître, une héroïne s’est éclose à l’occasion de cette cérémonie honteuse organisée par des indignes, en l’ « insigne » honneur du champion de la bêtise pour le couronner et le consoler dans ses humiliations « persona non grata » dans beaucoup de villes et de nombreux évènements culturels en Haïti et à l’étranger. 

Mercredi 4 septembre 2019 ((rezonodwes.com))– Ce 31 août 2019, à Long Island, New-York, la courageuse Sarah Poisson s’est inspirée d’un courage inébranlable, d’un sens de justice poussé et d’une force de caractère exceptionnelle, comme une Rosa Park, pour défiler fièrement et énergiquement à la salle du club « The Space », mobilisée par un farouche défenseur de Ti-Simone, du nom de Richard Urbain. Dans ce défilé élégant, pour défier des imposteurs, des indécents et des cupides qui osent persévérer dans leurs dérives et leur déviance morale pour ironiser et choquer la population déplumée et dépouillée jusqu’au dernier sou, Sarah Poisson a bien tenu allumer le flambeau de la dignité et a défendu notre fière couronne de Première République Noire indépendante du monde.

Le choix électoral immature et égaré, d’après séisme en 2010, étant une anecdote que nous aurons à raconter à nos petits fils et nos petites filles, en guise de plaisanteries avec un amuseur public, investi de manière surprenante au salon de la première magistrature de notre fier pays. Cette aveugle option dans les urnes, concrétisée avec le support et le complot des faux-amis de l’international, nous a évidemment amoindris, mais elle n’enlève pas notre fierté de peuple de courage et de justice emblématique. Les gènes d’êtres exceptionnels se sont encore exposés à la face du monde pour fouetter notre orgueil, dans la geste historique posée par cette exquise femme qui a tenu un pinceau pour peindre un tableau reluisant de courage, de  fermeté, de confiance et de bravoure devant des traitres fils qui ont appauvri la nation tant financièrement que dans ses valeurs intrinsèques.

D’une part ; l’histoire peut s’enorgueillir de pouvoir graver, noir sur blanc, une date mémorable, une sainte colère, une action héroïque marquée par une femme digne, portée dans un illustre morceau de carton rouge avec le refrain de l’année « Kote Kob Petrocaribe a ? ». Sarah Poisson a été seule, écartée, marginalisée par ses paires, agressée et invectivée avec outrage par des bandits notoires, puis exclue de la salle par des flatteurs et des sans vergogne qui ne font pas honneur à notre fier bicolore, aux hommes dignes et aux femmes haïtiennes loyales et de forte personnalité. D’autres part, une date triste qui a mis à nu des personnalités sans moralité, des sous-hommes, des caractères plats, des femmes hypocrites, des officiels, des présentateurs, des animateurs, des musiciens aux colonnes vertébrales courbées par la lordose et la scoliose.

Dans ses cris amers, dans sa ferme ténacité de ne pas avaler cette pilule toxique de voir l’indécence, l’imposture et la corruption personnifiées, primées, Sarah défendait avec véhémence une cause juste. Pourtant, l’assistance aveuglée et insensée l’avait négligée, méprisée et l’avait taxée comme une pestiférée, une pute et une maudite. Cette brave femme défendait avec hargne les jeunes désespérés, décapitalisés, exilés, contre leurs vœux, en terre étrangère.

Elle était la voix des sans voix,  l’avocate des enfants des rues, des Ti-Sentaniz, des Ti-Joël, de nos petits garçons et nos petites filles affamés, non-scolarisés, vieillis et décrépis par la misère. Dans ses justes propositions et ses conformes desideratas, Sarah faisait un vif plaidoyer pour la santé, l’éducation, le loisir, la culture, le sport, les infrastructures, l’électricité, la sécurité et la justice pour les 11 millions d’âmes vivant sur notre surface de 27 750 km carrés. Pourtant, la foule obtuse et bornée l’a jugée comme une antisociable, une extraterrestre, une anticonformiste et a validé son exclusion humiliante de cette salle maculée, louée par l’entreprise « Venus Production ».

Cette décision aveugle et barbare se vit comme le verdict populaire le plus stupide de l’histoire de l’humanité dans l’arbitrage monstrueux du rejet du Fils de l’Homme face au criminel Barabas, pourri jusqu’aux os. A l’instar de Rosa Park, Catherine Flon et Suzanne Belair, immortalisées dans le panthéon des histoires des pays démocratiques pour les actes héroïques dont elles ont gratifié l’humanité, madame Sarah Poisson vient de marquer cette soirée, entre des petits copains indignes, comme un lion de ses griffes. La nation digne en est fière, Haïti vous porte dans son cœur, la diaspora vous dit MERCI, brave et courageuse Sarah Poisson. Bienvenue dans la galerie des braves femmes immortelles !

Quelle est la valeur de ce carton rouge exposé par madame Poisson ?

Un million de dollars, deux millions, cinq millions, vingt millions,…, 3 milliards, 4.2 milliards de dollars. Comme la cinquième symphonie de Beethoven, La Flûte enchantée de Mozart, les tableaux peints par les mains magiques de Pablo Picasso, de Léonard de Vinci, Vincent Van Gogh ou Rembrandt Van Rijn, cette œuvre magistrale de madame Poisson marque les esprits et les cœurs et elle restera gravée dans les mémoires des hommes et des femmes intègres, pendant des décennies. La diaspora New-Yorkaise, les Haïtiens au terroir, le Canada, la France, le Chili, le Brésil, la République Dominicaine, tous les pays récipiendaires de la solide force de travail de nos frères et nos sœurs, s’en souviendront pendant de longues années.

Je prie Dieu que je continue de gagner ma vie dans la décence et la dignité ; j’aurais bien aimé devenir millionnaire, afin de mieux servir les causes de l’éducation, de la santé, de la paix, de l’égalité et de la justice au profit des enfants démunis, des jeunes assoiffés de connaissances, des femmes et des hommes sans espoirs, abasourdis par la mauvaise gouvernance et la corruption. Je ne me verrais pas dans des gaspillages, des impostures et des vanités.

Dans ce cas exceptionnel, je ferais une exception ; je crois que je me ferais cette folie saine de me procurer ce beau tableau, cet impeccable morceau de bristol tenu de la main de cette femme exquise, aux colonnes vertébrales idoines, pour des millions de dollars. Ce morceau de carton rectangulaire a pris une grande valeur symbolique. Comme un ballon de Basket, dans la vitrine de Michael Jordan, ce  fameux bristol, rappelant un acte de bravoure à la Rosa Park, vaut la peine d’être mis aux enchères. Aux ministères de la culture, des affaires sociales, de l’éducation nationale, des Haïtiens vivant à l’Etranger ; à vous de jouer votre rôle. L’histoire en prendra note ! Honneur et mérite à madame Sarah Poisson !

Carly Dollin
carlydollin@gmail.com

1 COMMENT

  1. Michel martelly a une fois de pus echoue dans ses tentatitives de blanchiment d’argent. Quel triste individu, un lahe qui n’arrete pas de faire ses preuves de lachete. Ce type ne se rend pas compte qu’il est maudit, lui et sa famille, et qu’a partir de Petro Caribe, rien de bon ne leur arrivera plus. C’est une famille Maudite.

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