Peut-on clairement dire que nous avons donné nôtre territoire en gage aux usuriers-colons modernes?
Cette question nécessiterait un grand débat national sur la thématique de la main mise du colon-blanc sur le fonctionnement de nos institutions…
C’est une question épineuse qui se pose à chaque fois qu’on ait des élections dans le pays…
Que faire du colon-blanc dans le processus électoral?
– À chaque fois qu’il y ait élection, le blanc doit choisir et/ou avoir du même coup le dernier mot?
– Qu’il choisisse en lieu et place du peuple haitien, les futurs dirrigeants du pays?
Encore faut-il que le peuple ait sa place dans le choix?
– Aurait’il un article blanc dans nos lois éléctorales pour les colons?
Peut-être un carré blanc sur le territoire national!
En revanche, devrait-on pas donner au colon-blanc un statut légal de choisir et d’élire… le minable qui saurait comment se soumettre aux diktats. Alors, on aurait point d’éléctions.
Le colon-blanc serait à la fois le banquier et le client… Service à bon marché dans un bric-à-brac.
Si le peuple ne réagit pas?
Nous perdrons totalement notre souveraineté.
Parlant de la main mise du blanc – ce blanc qui vient nous aider est celui là qui nous a imposé un mauvais produit à la consommation afin d’être resté encore et toujours le bien mal en matière de négorce. Résolution de conflits.
« L’usurier-politique qui est capable du pire garde – il toujours le visage d’un bon négociant ». Ceci pour parodier Sophocle.
Devrions nous donner notre dignité de peuple aux usuriers nationaux et internationaux?
Non! Par le boycott… (des produits politiques non dégradables) qui pourrissent notre végétation nationale globale.
» Nou pa vlé ponya nan men kolon blan ankò ».
Risquons tout ce que nous avons afin d’éviter cett’ einième mise!
Unissons-nous!!!
Soyons les artisans de nos propres engagements politiques…
Chassons le colon-blanc dans nos engagements!
Il nous infecte et il nous est revenu en guerisseur… Caméléon!
Nous ne voulons plus le colon-blanc dans nos affaires! Nous avons le droit… « Colon = bric-à-brac ».
L’équation est égale à zéro quand le blanc donne l’arithmétique en devoir politique… Aba la maison d’affaires du blanc, où certains de nos politiciens y donnent Haïti et ses resources en gage de pouvoir – pouvoir?
Inventons notre propre théorie pour éviter de tomber dans le piège du blanc… L’haitien/l’haitienne d’Haiti. Le colon-blanc fut chassé – est chassé – sera chassé.
Une fraternité retrouvée…!
Un renouveau politique pour de nouvelles bases de développement du pays et ce, sans l’avale du blanc en colon-blanc.
Nous avons un système politique en bouillie – trop liquéfié pour des résultats durables.
Aujourd’hui, compte tenu de la faible intensité du feu, devrions nous jeter le réchaud? – la chaudière?
Non.
Les deux: la chaudière et le réchaud! Jettons cette bouillie politicienne par devant la traitrise du blanc qui arrose le feu de la division.
NY, le 5/12/2015
Elco SaInt Amand, av.
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