Sous le coup d’un mandat d’arrêt, Yoon Suk-yeol, président sud-coréen destitué, résiste pour le troisième jour consécutif à son interpellation. Accusé de tentative de rébellion après avoir imposé la loi martiale en décembre, il fait face à des charges qui pourraient entraîner la peine de mort. Malgré trois convocations ignorées, il se retranche dans sa résidence, entouré de partisans fidèles bloquant l’accès aux enquêteurs.
La crise a atteint un point critique lorsque le Parlement a destitué le premier ministre Han Duck-soo, confiant les pouvoirs intérimaires au ministre des Finances Choi Sang-mok. Pendant ce temps, des manifestations intenses opposent pro et anti-Yoon près de sa résidence à Séoul, augmentant les tensions politiques.
Le CIO, en charge des investigations, a jusqu’au 6 janvier pour exécuter le mandat, tandis que la Cour constitutionnelle décidera en juin de valider ou non la destitution. Une situation qui laisse la Corée du Sud dans une profonde instabilité politique.