Attention ! Il ne s’agit pas de ceux qui ont été « choisis » par Caricom par procuration pour « gouverner » Haïti, laquelle mission que le CPT n’est pas en mesure de démontrer, quelque deux semaines plus tard, qu’elle est à la hauteur de la tâche. Les faux bonds ont déjà commencé : en plus de la « bataille pour le pouvoir », ils ont remis en question et obtenu l’occupation du territoire d’Haïti, indépendant et libre depuis le 1er janvier 1804. Un autre faux pas à venir, avec un référendum constitutionnel ouvertement interdit par la Constitution elle-même.
En regardant de gauche à droite dans la photo, nous voyons le chancelier de la Confédération Viktor Rossi (PVL) et les conseillers fédéraux Elisabeth Baume-Schneider (PS), Ignazio Cassis (PLR), Karin Keller-Sutter (PLR), Viola Amherd (Le Centre), Guy Parmelin (UDC), Albert Rösti (UDC) et Beat Jans (PS). La représentation symbolique des montagnes suisses en arrière-plan rappelle l’importance du paysage naturel et de la diversité régionale dans l’identité suisse.
Le système politique suisse, caractérisé par sa stabilité et sa démocratie directe, repose sur une structure fédérale décentralisée. Au sommet de cette structure se trouve le Conseil fédéral, un organe exécutif composé de sept membres. Ces conseillers fédéraux sont élus par l’Assemblée fédérale, qui est le parlement bicaméral de la Suisse, composé du Conseil national et du Conseil des États.
Le Conseil fédéral opère sur la base du consensus, ce qui signifie que toutes les décisions importantes sont prises collectivement. Cette approche favorise la stabilité politique et garantit la représentation des différents partis politiques au sein du gouvernement. De plus, la présidence du Conseil fédéral tourne chaque année entre ses membres, suivant un ordre établi.
Les conseillers fédéraux exercent ensemble la fonction de chef de l’État, bien que le président en exercice ait généralement un rôle plus en vue sur la scène internationale. Ce système de rotation de la présidence renforce la collaboration et l’égalité entre les membres du gouvernement.
Ce système politique unique contribue à la cohésion nationale et à la gouvernance efficace de la Suisse, en permettant la représentation de différentes opinions politiques et en favorisant la participation citoyenne à travers les mécanismes de démocratie directe.