Ariel Henry n’a plus autorité pour engager Haïti, il n’y a pas de Mussolini en Haïti, déclare un porte-parole du MOPOD qui se demande à quel titre il va assister à la 46ème réunion de la Caricom, et à quel titre il va signer des documents « officiels » au Kenya ?
Lundi 26 fevrier 2024 ((rezonodwes.com))–Le Premier ministre de facto d’Haïti, le Dr Ariel Henry, se prépare à une visite « officielle » au Kenya, selon un communiqué de presse publié par la Primature, peu après son départ pour Georgetown, en Guyane.
Bien que la date précise de son arrivée à Nairobi n’ait pas été confirmée, on s’attend à ce qu’il s’y rende après sa participation à la 46e réunion des dirigeants de la CARICOM, en tant que seul et unique dirigeant illégitime décrié par la population haïtienne. Cette visite, nous citons la Primature, revêt une importance particulière, car elle vise à formaliser des accords pour le déploiement de troupes kenyanes en Haïti.
« La visite sera officielle », indique la Primature soulignant l’importance des discussions à venir entre les deux pays. Cependant, cela soulève des questions sur le protocole diplomatique habituel observé par le Kenya lorsqu’il accueille des chefs d’État étrangers.
Traditionnellement, lorsqu’un chef d’État étranger se rend au Kenya, il est accueilli par une salve militaire de 21 coups de canon, suivie de l’inspection de la garde d’honneur et de la signature du livre d’or, entre autres formalités protocolaires. Cependant, étant donné le statut actuel du Dr. Ariel Henry en tant que Premier ministre de facto et non président constitutionnellement légitime d’Haïti, il reste à voir s’il bénéficiera de ce même protocole.
Une autre préoccupation soulevée par cette visite est la question de l’autorité du Dr. Ariel Henry à signer des accords au nom d’Haïti. Etant donné qu’il n’a ni mandat constitutionnel légitime, ni la position officielle de Président de la République, il est pertinent de se demander comment de tels accords seront ratifiés et appliqués en l’absence de l’approbation parlementaire requise.
Le peuple haïtien est aujourd’hui face à son destin », souligne le MOPOD pour éviter l’imposition d’une nouvelle forme de dictature, avec la police comme bras armé du régime.