¡Adelante, señor Presidente! Olvidemos que Haití está actualmente dirigido por un equipo de usurpadores en contra de la voluntad del valiente pueblo haitiano, lo suficientemente inteligente para comprender el juego y evitar una guerra civil tan deseada.
Mardi 13 février 2024 ((rezonodwes.com))–Comme si le Dr Ariel Henry était encore un Premier Ministre constitutionnel ou un élu, et que le peuple haïtien lui avait confié un mandat pour conduire le pays aux élections, le Président Luis Abinader n’a daigné à aucun moment lors de son intervention au Conseil de Sécurité ce mardi, évoquer la nullité de l’Accord du 21 décembre concocté entre les alliés du régime Tèt Kale.
Mettant en garde contre les conséquences dévastatrices du chaos et de l’anarchie en Haïti, M. Abinader a exhorté la communauté internationale à agir de manière décisive pour éviter que la crise ne s’étende à toute la région.
Il a appelé les pays, dont la République dominicaine, réputés pour leur coopération et leur solidarité, à assumer une plus grande responsabilité dans la résolution de cette crise et à soutenir les efforts de la Mission multinationale, en feignant d’oublier la caducité de la résolution 2699 de l’ONU, suite au refus de la justice kenyane d’autoriser le déploiement de la police kenyane à l’étranger.
Le Président Abinader a rappelé qu' »aujourd’hui, une grande partie du territoire haïtien est sous le contrôle de bandes criminelles » dénoncées par la population haïtienne comme étant à la solde du régime d’Ariel Henry, manipulant leurs ficelles à volonté.
L’évêque des Nippes dénonce l’officialisation du banditisme en Haïti
L’Évêque des Nippes dénonce l’officialisation du banditisme en Haïti
(Flashback). En revanche, dans un sermon, Mgr Pierre André Dumas a dénoncé la « fédération des gangs », fait qu’il juge inédit dans la cohabitation sans scrupules pouvoir-bandit en Haïti. L’évêque des Nippes a publiquement appelé à mettre fin à « l’officialisation du banditisme dans le pays », sans chercher à renforcer, comme l’a fait Luis Abinader, le piétinement du territoire national par des bottes étrangères.
Sans citer de noms, Mgr Dumas a rappelé que les bandes armées criminelles, notamment le G9, bénéficient du soutien tacite du gouvernement haïtien.
L’évêque a également critiqué les mensonges perpétrés par les autorités, rappelant notamment la promesse non tenue du Premier ministre de facto Ariel Henry de quitter la Primature au plus tard le 7 février 2024. Le Dr Henry avait également promis le 11 février 2022 de travailler à la libération de la route de Martissant et de la rendre accessible à la circulation automobile. Deux ans après cette déclaration, la situation reste inchangée, les « territoires perdus » se multiplient et le soutien international se renforce.
L’appel de l’évêque de la région des Palmes résonne comme un cri de vérité dans un pays en proie à la violence « programmée » des gangs et à l’instabilité politique. De son côté, M. Abinader a conclu son intervention au Conseil de sécurité par un appel à l’action collective, soulignant que « soit nous luttons ensemble pour sauver Haïti, soit nous serons obligés de lutter seuls pour protéger la patrie dominicaine », mais un gouvernement illégitime, illégal et anticonstitutionnel rejeté par la population ne lui fait ni chaud ni froid.
Adelante, senor Presidente !